Intervenons-nous

Le Front commun pour le Congo (FCC) dit ne pas être concerné par la désignation de Ronsard Malonda comme président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Dans une déclaration faite à la presse, mercredi 8 juillet, son coordonnateur, Néhémie Mwilanya affirme que c’est « une prérogative qui revient aux confessions religieuses. »

Il a mis au défi quiconque détiendrait les preuves de l’implication du FCC dans la désignation de Ronsard Malonda comme futur président de la CENI de les brandir.

Pour Néhémie Mwilanya, tout lien établi entre Ronsard Malonda et le FCC relève de la délation.

Il soutient que ce qui s’est passée à l’Assemblée nationale n’engage en rien sa famille politique.

La chambre basse fait partie des institutions de la République et qui d’ailleurs n’a fait qu’entériner une décision provenant de qui de droit.

« Le FCC attend fiévreusement que dans ce processus qu’on arrive à ce qui concerne sa composante et sa composante c’est la majorité parlementaire. Tout le reste ne l’intéresse nullement. Et il dénonce ces allégations tendancieuses et qui n’ont été étayées à ce jour d’aucunes preuves de son implication », a soutenu Néhémie Mwilanya.

Il a rappelé que ce processus aurait commencé par 26 candidats et que les représentants de toutes ces confessions religieuses apparemment étaient au sein du secrétariat technique qui aurait géré ce dossier.

« Je dénonce cela parce qu’aucune preuve n’a été apportée des allégations qui ont été formulées », a indiqué le coordonnateur du FCC.

Quant à la question de réforme électorale et d’audit de la CENI, le FCC affirme que rien ne pouvait lui empêcher de s’engager sur cette voie si le processus était enclenché au niveau institutionnel.

« S’il fallait aller sur le chemin des reformes et qu’au niveau institutionnelle la mécanique était déclenchée, nous étions prêts à pouvoir débattre de ça. S’il fallait aller dans le sens de débattre du rapport de la CENI, nous en tant que force politique nous étions déjà prêts », a assuré Néhémie Mwilanya.

Face à toutes ces questions politiques, le FCC invite la population à rejeter tout agenda de violence et d’incertitude du lendemain mais de s’attacher plutôt aux gages de stabilité pour la RDC.

Dans un communiqué publié vendredi 3 juillet 2020, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) rejetait « catégoriquement » la procédure « hasardeuse » orchestrée par le FCC, pour faire passer son candidat, Ronsard Malonda, à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Le parti présidentiel dénonçait aussi l’attitude « malicieuse et répétitive » du FCC consistant à créer des crises institutionnelles artificielles au pays, afin d’opérer en sourdine des passages en force dans des dossiers qui nécessitent un consensus national.

Avec Radio Okapi

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