Le rapport sur la situation sécuritaire dans la province du Haut-Katanga, a été remis ce lundi 20 avril 2020 au chef de l’État Félix Tshisekedi, à la cité de la N’sele à Kinshasa.
C’était au cours d’une séance de travail, avec les membres de la commission que le Président de la République avait instituée, il y’a deux semaines, pour s’enquérir de la situation d’insécurité qui prévalait dans le grand Katanga.
Le Vice-premier ministre et ministre, de l’intérieur, Gilbert Kankonde, qui a conduit la délégation, a fait savoir qu’ils sont venus présenter le rapport de leur mission. Il a précisé que le chef de l’État était préoccupé par le taux de criminalité dans les grandes villes du Katanga, où des criminels opéraient sans être inquiété, défiant les patrouilles mixtes des agents de l’ordre FARDC-PNC.
En outre, les événements malheureux du 28 mars causés par les hommes de Gédéon Kyungu ont fait que la mission arrive sur terrain et en faire rapport au Président, a précisé Gilbert Kankonde. Pendant deux semaines, la commission a auditionné, écouté et recherché les causes de tous ces méfaits en vue de rétablir les responsabilités de tout un chacun.
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S’agissant de l’acte posé par les adeptes du chef de la secte mystico-religieuse Bundu Dia Mayala, il l’a qualifié d’intolérance, car dit- il, il s’est permis de donner des ultimatums à l’État, avec des revendications et velléités, en demandant que tous les non originaires du Kongo central quittent « son territoire ».
Pour le VPM Gilbert Kankonde, sur ce point, Bundu Dia Mayala se met en marge de la loi et des principes sur lesquels est fondée notre République. Et là, l’État et les forces de l’ordre vont rétablir l’ordre républicain, a-t-il conclu.
Museza Cikuru