Intervenons-nous

    La Secrétaire Générale ad intérim à la Formation Professionnelle, Gisèle Kendelu Mwamini, a interdit formellement à toute autorité locale de délivrer des autorisations provisoires de fonctionnement aux coordinations, centres et établissements publics ou privés de formation professionnelle. Cette mesure est contenue dans un communiqué officiel n°007/ME/MIN-FP/SG/GKM/DRH/GMC/2025, daté du 9 octobre 2025 et consulté par La Prunelle RDC ce vendredi 10 octobre 2025.

    Selon ce document, toute autorisation accordée en dehors de ce cadre réglementaire est désormais nulle et sans effet. L’objectif de cette décision est d’assurer une meilleure qualité et une harmonisation stricte des normes dans le domaine de la formation professionnelle sur l’ensemble du territoire national.

    La Secrétaire Générale a.i invite par ailleurs toute personne souhaitant créer ou faire agréer un établissement de formation professionnelle à suivre la procédure officielle, en s’adressant directement au Ministre d’État, Ministre de la Formation Professionnelle.
    Cette disposition s’inscrit dans la continuité de la Note circulaire n°001/CAB/MIN-FP/2024 du 26 juin 2024, laquelle définit clairement les conditions à remplir pour obtenir un mandat de gestion, un arrêté d’agrément ou un arrêté de création.

    Lire aussi: RDC : Interdiction aux établissements privés agréés de délivrer des titres de formation professionnelle

    Pour être recevable, toute demande d’agrément doit comprendre un dossier complet, notamment :

    • l’arrêté du Ministre de la Justice accordant la personnalité juridique ;
    • les statuts notariés de l’établissement ;
    • un procès-verbal ou une lettre notariée du promoteur ;
    • la preuve d’un compte bancaire au nom de la structure ;
    • le titre de propriété ou un contrat de location officiel ;
    • et enfin, le procès-verbal d’enquête de viabilité signé par l’Inspection Générale de la Formation Professionnelle.

    Cet encadrement plus strict témoigne de la volonté du gouvernement congolais de garantir une formation professionnelle de qualité aux jeunes et aux demandeurs d’emploi, dans un contexte où beaucoup cherchent à s’insérer durablement sur le marché du travail. Il vise aussi à mettre fin aux pratiques abusives qui ont longtemps fragilisé ce secteur crucial pour le développement économique du pays.

    Enfin, Gisèle Kendelu Mwamini prévient que toute initiative contraire à ces nouvelles dispositions exposera ses auteurs à des sanctions administratives et disciplinaires, soulignant la détermination des autorités à faire respecter cette nouvelle gouvernance du secteur.

    Abdallah Mapenzi

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