Convoqué par les présidents de deux chambres du Parlement pour notamment légitimer l’État d’urgence décrété par le Chef de l’Etat) n’a pas sa raison d’être. Non seulement, je n’y serai pas, mais je crois que ce Congrès ne se tiendra pas », estime le Premier vice-président de l’Assemblée nationale.
Invité du Magazine FACE-À-FACE sur TOP CONGO, Jean-Marc Kabund (Photo) rappelle les règlements d’ordre intérieur qui stipulent que « c’est le Chef de l’Etat qui en fait la demande. Jusqu’à ce jour, le Chef de l’Etat n’a pas fait la demande de Congrès. C’est une forme de pression sur le Chef de l’Etat ».
Pour lui, « convoquer un Congrès pour légaliser (l’acte pris par le Chef de l’Etat), c’est une violation flagrante de l’article 119 de la Constitution ».
Constatant que « l’État d’urgence a déjà été proclamé », Jean-Marc Kabund affirme que « si nous devons discuter, je crois que nous devons discuter sur la prorogation ou pas de l’Etat d’urgence déjà proclamé par le Chef de l’Etat ».
S’opposant farouchement à la tenue de ce Congrès, Jean-Marc Kabund indique qu' »il est politiquement incorrect de penser qu’il faut convoquer un Congrès. L’étape de convoquer un Congrès sur le plan du droit constitutionnel est déjà dépassé et elle ne se justifie pas ».
Il insiste sur le fait que « le Chef de l’Etat n’a jamais violé la Constitution. L’article 85 prime sur l’article 119. Nulle part dans la Constitution, il est question du Congrès. Le Congrès n’a pas mission de voter des lois ».
7 millions de dollars pour une seule réunion
« Pour qu’un Congrès se tienne, il nous faut au moins 7 millions de dollars. Pendant cette période de pandémie où le pays a besoin d’argent, on va dépenser une telle somme pour une réunion d’un jour« , dévoile-t-il.
Répondant aux « propos invraisemblables » du président du Sénat, Jean-Marc Kabund déplore le fait que que Alexis Thambwe Mwamba, « que respecte beaucoup ne peut pas avoir des égars vis-à-vis du Chef de l’Etat et tenir des propos subtiles, mais très durs envers le Chef de l’Etat. On ne peut poser des actes qui ont tendance à offenser le Chef de l’Etat. On ne peut pas présenter le Chef de l’Etat comme quelqu’un qui a violé la Constitution que le Congrès voudrait corriger ».
Avec Top Congo
Un commentaire
Que le président Félix recadre ces inciviques et sanctionne sévèrement les gens qui lui mettent des bâtons dans les roues