Le mouvement citoyen «IL Est Temps» dit avoir suivi avec une grande désolation les prises de position de certains officiels rwandais; sur les différents cas de massacres perpétrés dans la partie Est de la RD Congo.
Dans un communiqué, cette structure estime que les agissements de ces officiels rwandais «qui font partie des auteurs de tous ces crimes», est une bonne manière de cracher sur les mémoires des congolais; abattus lâchement et d’autres «enterrés vifs» par des militaires rwandais et leurs complices.
«Le ministre Rwandais de l’intérieur James Kabarebe a récemment affirmé qu’aucun mort n’était enregistré pour contrecarrer la démarche du Prix Nobel Dr Denis Mukwege; qui milite pour que justice soit rendue aux congolais victimes de la barbarie de ces militaires rwandais et dont la documentation a été faite dans le Rapport Mapping. L’autre cas est celui de l’ambassadeur rwandais actuellement en poste à Kinshasa; Vincent Karega qui à travers un tweet s’est moqué de nos morts. Il n’y est pas allé par le dos de la cuillère pour réfuter et blâmer par ses mots accablants; un internaute congolais qui a rappelé la commémoration du massacre de Kasika et Kilungutwe perpétré par des militaires rwandais; où des femmes avaient été violées puis tuées, des femmes enceintes éventrées, des prêtres tués, des sœurs religieuses violées puis massacrées, des chefs coutumiers abattus froidement, villages entiers incendiés… un véritable génocide où plus de 1100 congolais ont perdu la vie.» fustige «Il Est Temp».
«Le mouvement citoyen IL EST TEMPS se demande ce que serait un ambassadeur congolais au Rwanda s’il niait l’existence du génocide Rwandais!»
Ce mouvement citoyen estime que l’expulsion de l’ambassadeur rwandais Karega de la RDC est plus qu’une urgence; «car on ne peut pas garder en RDC quelqu’un qui crache sur les cadavres de nos concitoyens.»
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Selon lui, il ne revient pas à cet ambassadeur de valider le nombre de morts ou les reconnaître; car il devrait plutôt s’interroger sur le degré d’implication; et de responsabilité de son pays dans ces crimes graves, qu’a connu l’Est de la RDC.
«Si Le prix Nobel de la paix, Denis Mukwege appelle à la justice et à la réparation des victimes de massacres 22 ans après; c’est parce qu’il a compris que la justice traîne à se saisir de ces crimes odieux et les auteurs restent impunis. On ne peut pas construire la paix sur les fosses communes et il n’y a pas de paix sans justice ni réparation. Le peuple d’abord c’est aussi tenir compte des avis de la population.» écrit cette structure citoyenne.
Museza Cikuru