Des altercations entre les familles Kyanakere et Simbili, suite à un conflit foncier au quartier Butanuka, dans la commune Beu, dans le centre-ville de Beni, au Nord-Kivu, s’est soldée par la mort des trois (3) personnes la journée de ce samedi 30 octobre 2021.
Outre des morts, d’autres personnes essentiellement de la famille “Simbili” ont été grièvement blessées par des machettes.
D’après Nasson Murara, communicateur de la Police Nationale Congolaise Commissariat Urbain de Beni, qui confirme l’information, les victimes ont été surprises pendant qu’elles voulaient se rendre dans leur propriété en conflit pour des activités champêtres.
La même source explique que la famille “Simbili” victime de ces violences était déjà sortie vainqueur après un jugement rendu par la justice peu avant l’incident.
«C’est un conflit foncier qui oppose deux familles et le jugement a été rendu favorable à la famille Simbili. Après un moment donné la famille vainqueure du procès devait se rendre dans sa propriété pour des activités. C’est pendant ce temps que ces derniers ont été surpris pendant qu’ils se rendaient dans leurs champs. Sur place, il y a eu deux morts et la troisième personne a rendu l’âme suite à ses blessures à l’Hôpital Général de Référence. Nous avons été saisi par l’une des victimes qui est venu jusqu’ici à l’État major de la police», explique Nasson Murara, à LaPrunelleRDC.Info.
Cette situation a été a la base d’une psychose dans cette partie de la ville de Beni.
Voyants des personnes décapitées par machettes, les habitants croyaient déjà à une nouvelle attaque des rebelles ougandais d’Allied Democratic Forces (ADF).
La police condamne ces nouvelles violences civiles survenues suite à un conflit foncier. Elle appelle la population au bon sens.
«Nous regrettons fort ce comportement car des actes posés par ces civils sont assimilables aux actes rebelles ADF. N’eût été l’identification des bourreaux par les victimes, les gens penseraient à une autre attaque des ADF. Nous condamnons ces actes et appelons les gens à la responsabilité de leurs actes. Ce n’est pas normal, la justice faira son travail», ajoute Nasson Murara, communicateur de la PNC.
Il faut dire que les auteurs de cet acte criminel courent encore dans la nature. Les blessés poursuivent des soins à l’Hôpital Général de Référence de Beni.