Intervenons-nous

    Ce jeudi 20 novembre 2025, 35 journalistes des provinces du Nord et du Sud-Kivu ont participé à un atelier de formation en ligne sur le traitement des informations humanitaires dans les zones de conflit. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Habari za Mahali », mis en œuvre par les synergies médiatiques CORACON, REMED, RATECO et REMEL, avec l’appui de La Benevolencija (RLB).

    L’objectif de cette session était de renforcer les compétences des journalistes dans la couverture des crises humanitaires et d’améliorer la qualité, la neutralité et l’éthique de l’information en période de conflit. Selon les organisateurs, cette formation fait partie d’une série d’initiatives visant à renforcer la neutralité et l’exactitude de l’information produite par les médias dans des contextes fragiles.

    Durant l’atelier, plusieurs thématiques essentielles ont été abordées :

    • La neutralité dans le traitement de l’information humanitaire.
    • Le respect des victimes, incluant l’anonymat et l’éthique dans la narration de la souffrance.
    • La compréhension et la vulgarisation des besoins humanitaires.
    • Le principe de redevabilité et l’engagement communautaire.

    Lire aussi:  Bukavu : La Prunelle RDC asbl forme ses journalistes à la couverture éthique des conflits armés et des crises humanitaires

    Ces thématiques visent à amener les journalistes à mieux contextualiser les besoins des populations, éviter toute stigmatisation ou exploitation de la souffrance, et contribuer à renforcer la confiance entre les communautés, les humanitaires et les médias.

    Les organisateurs soulignent que la formation permet non seulement d’améliorer la collaboration entre journalistes et acteurs humanitaires, mais aussi de faciliter l’accès de ces derniers aux communautés affectées. Par ailleurs, les journalistes formés sont encouragés à intégrer dans leurs productions les principes humanitaires fondamentaux – neutralité, impartialité, humanité et indépendance – afin de mieux mettre en avant les besoins des populations en détresse.

    Selon les responsables du projet, cette initiative contribue également à une meilleure compréhension des enjeux vécus par les populations et constitue un pas important vers une collaboration plus efficace entre médias, communautés locales et organisations humanitaires, dans un contexte où chaque information peut influencer la sécurité ou l’accès à l’aide.

    Edith Kazamwali

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