Au moins dix personnes ont été tuées par balles en moins d’une semaine dans plusieurs quartiers de la ville de Goma et des villages du territoire de Nyiragongo, dans la province du Nord-Kivu. Ces cas sont attribués, selon des sources concordantes, à des hommes armés non identifiés et à des éléments du mouvement M23-AFC.
Parmi les incidents les plus récents, un jeune motard a été abattu vendredi 1ᵉʳ août 2025 à Buhene, une localité du territoire de Nyiragongo. La victime, qui regagnait son domicile vers 19h15, a été criblée de balles par des individus circulant à moto, puis laissée sans vie sur le lieu de l’attaque. Son corps a été acheminé à la morgue de l’hôpital CBCA Virunga, à Goma.
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Le même jour, à Turunga, dans le même territoire, un père de famille identifié sous le nom de Kambale Mupenda a succombé à une hémorragie interne après avoir été blessé par des éléments présumés du M23-AFC, selon des témoins locaux. Il n’a pas survécu malgré une prise en charge dans une structure sanitaire de la place.
En ville de Goma, un jeune activiste a été grièvement blessé par balle à proximité du site universitaire ULPGL. La victime, atteinte par des tirs attribués aux mêmes éléments du M23-AFC, serait entre la vie et la mort, selon des sources de la Société civile.
Dans la matinée de ce lundi 4 août, un autre corps sans vie a été découvert près de l’enclos de Kivu Lodge, à Goma. Les circonstances de ce décès restent encore floues.
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Face à cette vague de violences, l’insécurité continue de marquer la vie quotidienne des habitants de Goma et de Nyiragongo, malgré les discours des autorités militaires du M23-AFC sur leurs efforts de « sécurisation » de la zone.