Quatre personnes, dont une femme, ont été tuées dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 septembre 2025 à Mwenga-centre, en territoire de Mwenga, province du Sud-Kivu. Trois corps ont été découverts le long du chemin menant aux cimetières de Kalole, tandis qu’un quatrième a été retrouvé criblé de balles dans un étang piscicole situé dans la même zone.
Selon des sources locales, ces meurtres font suite à des tirs nourris entendus vers 20 heures locales, vendredi, à Kalole 2 Masenge, dans le groupement des Bamulinda, chefferie des Wamuzimu.
Ces nouvelles victimes s’ajoutent à celles enregistrées entre mercredi 17 et jeudi 18 septembre, lorsque des affrontements avaient opposé deux factions : les Wazalendo Malaika alliés au groupe Foka Mike – dirigé par l’ancien ministre provincial de l’Intérieur – et les FARDC, contre le groupe armé Nyikiriba. Ces combats avaient causé la mort de huit personnes et fait deux blessés, selon la Croix-Rouge section de Mwenga.
À la suite de ces affrontements, le Gaénéral-major autoproclamé Nyikiriba et ses hommes se sont retirés de la zone, désormais contrôlée par les Wazalendo Malaika de Maniema, le groupe Foka Mike et les FARDC.
Depuis, un climat de psychose règne parmi la population locale, confrontée à des tirs quotidiens et à des tueries devenues fréquentes.
Les activités économiques et sociales sont fortement perturbées : à Mwenga-centre, la majorité des écoles restent fermées, tandis que seuls quelques commerçants et vendeurs de produits de première nécessité ouvrent timidement leurs portes.
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La peur a entraîné des déplacements massifs de populations, avec de nombreux habitants qui fuient vers les forêts environnantes pour échapper aux violences.