Martin Fayulu, a aussi apporté son soutien à Denis Mukwege, qui fait actuellement l’objet de plusieurs menaces; à la suite de son plaidoyer en faveur de la paix dans l’Est du pays.
Lors de son meeting ce samedi 22 août 2020 à l’occasion de son retour à Kinshasa avec Adolphe Muzito; le président de l’ECIDE estime que la population ne peut pas cautionner que le Prix Nobel 2018 fasse l’objet de menaces; alors que dit-il, Mukwege ne fait que mener des plaidoyers en faveur de la paix au pays.
«Denis Mukwege parle pour le pays. Il fait un grand travail. Il dénonce le mal. Il demande au monde s’intéresser aux problèmes de la RDC. Aujourd’hui, ils veulent le tuer. Est-ce que vous aller cautionner cela?» a-t-il dit.
Le membre du présidium de la coalition Lamuka promet de soutenir Denis Mukwege: «Nous allons tous être tous derrière Denis Mukwege, notre prix nobel. Nous n’avons pas peur et nous n’allons pas avoir peur. Personne ne va nous intimider.»
Félix Tshisekedi a engagé ce vendredi le Gouvernement congolais, à travers les Ministres ayant l’Intérieur et la Justice dans leurs attributions; de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour assurer la sécurité de Denis Mukwege. Il a également ordonné l’ouverture des enquêtes sur «des intimidations, correspondances haineuses et menaces de mort dont le Prix Nobel de la paix 2018 faisait l’objet.
Une position rencontre le cri d’alarme de plusieurs personnalités et organisations de défense des droits de l’homme; qui ont dernièrement soutenu le Dr Mukwege après ces menaces, survenues après une publication qu’il avait faite au sujet des massacres récurrents à l’Est de la RDC.
C’est par exemple 44 organisations congolaises, parmi elles l’Asbl Amani na Tumaini Kwetu (ATK), qui ont dernièrement demandé aux Nations Unies et les autorités congolaises d’assurer la sécurité du Dr Mukwege.
Des réactions des ambassadeurs du Canada et des Etats Unis ont également été enregistrées à propos de ces menaces de mort contre le Prix Nobel de la Paix Denis Mukwege; qui dit être menacé notamment à travers des «correspondances haineuses» pour son plaidoyer en faveur de la paix dans l’est du pays; et la création d’un tribunal international pour la RDC afin de juger les graves crimes commis entre 1993 et 2000 au pays.
Plusieurs organisations avaient par ailleurs fustigé les propos de James Kabarebe, Conseiller spécial du président rwandais, qui; dans une conférence télévisée sur Rwanda TV, avait largement critiqué la position de Denis Mukwege, lui demandant d’apporter des preuves des 6 millions de morts en RDC.
Museza Cikuru