Intervenons-nous

La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation de la République démocratique du Congo (MONUSCO) « regrette profondément » que la manifestation interdite ait occasionné la mort de civils, de policiers et de membres des forces armées congolaises ainsi que plusieurs blessés dans la ville de Goma au Nord-Kivu.

C’est ce qu’affirme un communiqué rendu public ce jeudi 31 août 2023, un jour après une sanglante répression d’une manifestation qui n’avait pas encore débuté et appelée par une secte appelée « wazalendo » pour demander le départ de la MONUSCO.

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Sans condamner clairement le recours disproportionné à la force sur des personnes qui n’avaient pas encore commencé leur manifestation; ce que d’aucuns qualifient de « carnage » contre des civils non armés, la MONUSCO revient sur le fait que la manifestation s’annonçait « violente ».

« Conformément à  leur responsabilité première en matière de sécurité dans le pays, les forces de  défense et de sécurité congolaises ont tenté d’empêcher la tenue de cette manifestation qui s’annonçait violente, de l’aveu même de ses organisateurs.  La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC et Cheffe de la MONUSCO, Mme Bintou Keita, regrette profondément que la manifestation interdite ait occasionné la mort de civils, de policiers et de membres  des forces armées congolaises ainsi que plusieurs blessés », dit le communiqué.

Mme Bintou Keita exprime ses sincères condoléances et ceux de la MONUSCO aux autorités et à la population de la RDC, aux familles des personnes décédées et  souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

« La MONUSCO demeure préoccupée par les menaces de violence proférées avant la manifestation et rappelle l’importance de la résolution pacifique des différends et  des conflits à travers un dialogue inclusif ».

La Mission encourage « fortement » les autorités congolaises à diligenter une enquête  prompte et indépendante et les invite à traiter les personnes détenues dans le  respect de leurs droits en vertu de la Constitution et des engagements  internationaux du pays.

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La MONUSCO affirme qu’elle continuera de monitorer la situation et de fournir l’appui nécessaire aux autorités pour garantir le respect des droits de l’homme dans le  cadre du maintien de l’ordre et du traitement des détenus.

Jean-Luc M.

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