La session parlementaire de septembre s’est ouverte ce lundi 15 septembre 2025 à l’Assemblée nationale et au Sénat. Elle est principalement consacrée à l’examen et au vote du budget 2026, mais aussi à la prise en compte des préoccupations des élus et des agents du Parlement, avec pour objectif de garantir un climat de paix, de renforcer l’unité nationale et de défendre l’intégrité territoriale, particulièrement face à la situation sécuritaire dans l’Est du pays.
Cette rentrée parlementaire se déroule toutefois dans un climat politique tendu. Des pétitions visant les bureaux des deux chambres menacent de fragiliser l’institution. À la clôture des vacances parlementaires, les initiateurs de ces démarches avaient déjà récolté 235 signatures, dépassant largement les 152 députés nationaux contrôlés par l’UDPS et ses alliés.
Parallèlement à ces tensions internes, le pays reste confronté à une crise sécuritaire et humanitaire persistante dans l’Est, où plusieurs zones demeurent sous l’occupation de la rébellion de l’AFC/M23, soutenue par l’armée rwandaise. La situation sociale dans ces territoires est décrite comme particulièrement instable.
À l’Assemblée nationale comme au Sénat, les regards se tournent donc vers les réponses que proposeront les parlementaires face à ces multiples crises — sécuritaire, sociale et politique. Les décisions attendues au cours de cette session risquent de peser fortement sur la stabilité institutionnelle et la gouvernance à court terme en République démocratique du Congo.