Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) annoncent avoir neutralisé neuf miliciens Mobondo et capturé soixante autres lors d’une vaste opération de ratissage menée pendant 72 heures dans le groupement de Kingakati, à l’est de Kinshasa.
Le porte-parole des opérations Ngemba, le capitaine Antony Mwalushayi, qui livre un bilan encore provisoire, précise que les FARDC ont également récupéré 22 armes, dont 15 fusils AK-47, ainsi que plusieurs machettes appartenant aux insurgés.
Deux soldats ont été grièvement blessés au cours des affrontements et reçoivent actuellement des soins appropriés, selon la même source.
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À la suite de cette opération, l’armée affirme avoir rétabli l’ordre et stabilisé la situation sécuritaire sur la Route nationale n°1 (Kinshasa–Kikwit), désormais sous contrôle total des forces loyalistes.
Les activités socio-économiques y ont repris normalement, rassure le capitaine Mwalushayi.
L’armée dément par ailleurs les rumeurs d’attaque contre le Parc de la Vallée de la Nsele, assurant que le site n’a pas été concerné par les opérations et demeure pleinement sécurisé.
Cependant, des mouvements de population ont été observés dans plusieurs villages du groupement de Kingakati, où des habitants ont quitté leurs foyers pour se réfugier dans différents quartiers de Kinshasa, par mesure de précaution.
Les FARDC soulignent que le bilan reste provisoire et que les opérations de ratissage se poursuivent pour neutraliser définitivement les éléments Mobondo encore en fuite.
« Les FARDC appellent les insurgés encore en cavale à se rendre avec leurs armes tant qu’ils en ont encore l’occasion », exhortent les autorités militaires.
L’armée remercie la population de Kinshasa, et particulièrement celle de Kingakati, pour leur soutien et leur collaboration, tout en les invitant à poursuivre leur coopération avec les forces de sécurité afin de mettre fin au phénomène Mobondo et permettre le retour rapide des déplacés dans leurs localités.

