La situation humanitaire se détériore dans le groupement Kamanyola, dans le Sud-Kivu, en raison de plusieurs cas de noyades sur la rivière Ruzizi et de la rupture des échanges socio-économiques entre la population de Kamanyola (RDC) et Cibitoke au Burundi. Ces informations sont contenues dans une note de plaidoirie publiée par la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) à travers son président, Byamungu Birindwa.
Selon le président de la Nouvelle Société Civile Congolaise dans cette entité, l’accès à la rivière est désormais très restreint pour les activités sociales et économiques, hormis pour certains individus qui traversent la rivière la nuit, en prenant des risques importants.
Plusieurs décès ont été enregistrés alors que la population tente de regagner Kamanyola après une période d’accalmie.
Beaucoup de familles réfugiées au Burundi, qui n’ont pas été intégrées dans les camps, tentent de rentrer malgré l’épuisement de leurs ressources financières.
La NSCC précise qu’il y a un taux non négligeable de décès, notamment parmi les femmes et les enfants, ainsi que des arrestations lors de ces traversées.
La Nouvelle Société Civile Congolaise appelle les autorités congolaises et burundaises à accélérer la normalisation de la situation, afin de rétablir le trafic sur les eaux navigables de la rivière Ruzizi et de mettre en place un corridor humanitaire.

