Le monde célèbre ce mardi 19 août 2025 la Journée mondiale de la photographie, placée cette année sous le thème « Ma photo préférée ». À cette occasion, Thierry Rukata, spécialiste en communication digitale, met en lumière l’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur la photographie.
Selon lui, l’IA constitue une révolution technique majeure, offrant des outils puissants pour faciliter la prise de vue, la retouche et même la création d’images. Toutefois, « elle ne peut pas remplacer l’essence de la photographie, qui réside dans l’authenticité du regard humain », précise-t-il.
Monsieur Rukata rappelle que les images générées par l’IA, aussi impressionnantes soient-elles, demeurent des constructions informatiques issues d’algorithmes qui imitent et recombinent des œuvres humaines.
« La photographie repose sur un lien direct entre le photographe et le monde réel. Même si l’IA améliore la qualité technique d’une image, elle ne peut ni ressentir ni transmettre l’émotion vécue au moment du déclenchement », insiste-t-il.
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Il souligne également que l’IA est dépendante de la créativité humaine, car elle s’entraîne à partir de millions de photos réalisées par des artistes, des photographes et des amateurs.
« Elle ne crée pas à partir de rien, elle compile ce qui existe déjà », ajoute-t-il.
Au-delà de ses apports techniques, l’expert met en garde contre les risques accrus de désinformation liés à l’IA. Une photo, par sa force émotionnelle, peut orienter l’opinion publique lorsqu’elle est sortie de son contexte ou manipulée.
« Avec les progrès de l’IA, il devient de plus en plus difficile de distinguer le vrai du faux », alerte-t-il, en évoquant la circulation rapide d’images modifiées ou fabriquées sur les réseaux sociaux.
La Journée mondiale de la photographie, célébrée chaque 19 août, vise à honorer l’art photographique, sa capacité à capturer l’histoire et à transmettre des émotions. Cette édition 2025 invite chacun à partager sa photo préférée, symbole du lien universel entre image et mémoire collective.