Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a fustigé des tensions intercommunautaires; ainsi que des attaques récurrentes en province de l’Ituri qui ont causé plusieurs centaines de morts; parmi eux 83 enfants entre avril et juillet 2020.
Dans une note d’information publiée le 17 septembre, l’organisation indique qu’au moins 636 personnes ont perdu la vie et plus de 1.130 autres blessées; à cause des conflits durant le premier semestre de 2020. Quelque 190 incidents sécuritaires tels que des massacres, violences sexuelles, meurtres ont été rapportés durant cette période.
Selon l’agence de l’ONU, le nombre de cas de violences basées sur le genre (VBG) a augmenté de plus de 64% entre le premier trimestre et le second trimestre 2020. Sur les 2.478 cas de VBG documentés de janvier à juin 2020; plus de 96% des personnes affectées sont des femmes et des filles; et plus de 77 pour cent des cas sont des viols.
«Entre mai et juillet 2020, 183 cas de violations graves des droits de l’enfant ont été enregistrés; et 83 enfants ont été tués lors d’attaques entre avril et juillet. Cependant, 215 enfants associés aux forces et groupes armés dont 70 filles; ont été réintégrés grâce aux efforts des partenaires humanitaires depuis le début de l’année.» soutient OCHA.
L’organisation humanitaire affirme que certains groupes armés en Ituri pratiquent la politique de «la terre brûlée» comme mode opératoire lors des attaques. «Depuis le début de l’année, ils ont pillé, détruit ou occupé 79 centres de santé; privant ainsi l’accès à la santé à plus de 700.000 personnes. Et 163 écoles, privant 48.900 enfants d’accès à l’éducation.»
Museza Cikuru