Intervenons-nous

    Josée Emina, Conseillère du Chef de l’Etat Congolais et ancienne Présidente de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) Fédération de Bukavu réagit également à l’incursion des assaillants armés dans la ville de Bukavu.

    Fille de Bukavu, Emina condamne avec la dernière énergie cette attaque et compatit avec ses sœurs et frères de sa ville et de la Province du Sud-Kivu en général.

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    « Nous demandons à la population de rester vigilante, qu’elle ne puisse pas céder aux intoxications des hommes en quête du pouvoir qui cherchent à déstabiliser les institutions tant provinciales que nationales et nous les appelons à collaborer avec les services de sécurité afin de dénicher les malfrats jusqu’à leur dernier retranchement », dit Josée Emina à LaPrunelleRDC.info.

    Emina rappelle que le Sud-Kivu a été victime de plusieurs guerres avec des conséquences néfastes. Elle dit également apporter son soutien aux autorités civiles, militaires que policières pour que pareille bavure ne se commette plus jamais.

    « Notre province a été victime de plusieurs guerres et nous en savons les conséquences. Nous félicitons et encourageons les autorités tant civiles, militaires que policières, pour avoir mis hors d’état de nuire les ennemis de la paix et nous leur assurons de notre soutien pour que pareille chose ne puisse se reproduire dans notre province », rassure Josée Emina.

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    Contexte

    La ville de Bukavu a été dans une psychose totale depuis minuit de la nuit de ce mardi 2 au mercredi 3 novembre 2021. Plusieurs coups de feu ont été entendus dans divers quartiers et communes de Bukavu. 

    Il s’agissait en réalité, selon l’armée, des assaillants armés appelés CPC 64 qui disaient qu’ils venaient « libérer le pays ».

    Le Commandant de la 33ème région militaire expliquait que ces assaillants sont plutôt venus chercher les leurs détenus par les forces de défense et de sécurité à Bukavu. Ils ont également profité pour tenter de subtiliser quelques armes à la Police et dans les camps de l’armée. 

    Quelques heures plus tard, le Gouverneur du Sud-Kivu a annoncé que l’identité de ces derniers n’était pas encore totalement connue.

    Jean-Luc M.

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