En marge de la célébration de la Journée mondiale des droits de l’enfant, célébrée le 20 novembre de chaque année; l’ONG «Change Your World» en collaboration avec l’UNICEF; a présenté une proposition d’édit portant sécurité des enfants dit de la rue.
Lors de la cérémonie de présentation de cette proposition, la coordonnatrice de cette organisation, Kyabu Ntambwe Sarah; a fait savoir qu’il était question de faire appel aux structures, entreprises, personnes privées et agences des Nations Unies; toutes intervenant dans le domaine de protection de l’enfant, sur les défis et maux que présente le programme de protection de l’enfant.
Un documentaire montrant les défis de la sécurité nocturne de ces enfants a été projeté; une façon selon les organisateurs de montrer aux autorités à tous les niveaux; les responsabilités et l’urgence de protéger ces enfants qui constituerait pour le continent un avenir meilleur.
Cette proposition d’édit a comme objectif d’épargner ces enfants de toutes sortes des violences, abus et menaces; dont ils sont victimes pendant la nuit.
« Notre intervention a été plus dans l’étude. Nous avons fait une étude pour comprendre pourquoi les enfants sont dans la rue; mais aussi pour comprendre pourquoi ils sont butés à ces genres des difficultés. Car même si on les réintègre en familles, ils retournent toujours dans la rue. Nous nous sommes rendus compte que ces enfants s’adonnent à des stimulants; mais malheureusement nous avons trouvé que les violences qu’ils subissent pendant la journée; sont plus minimes que ce qu’ils subissent pendant la nuit. Parce que certaines filles sont de fois violées par des hommes plus âgés qu’elles, et les garçons emportés aussi pour servir dans des groupes armés. C’est pourquoi nous nous sommes dits que comme ces enfants ont peur de passer la nuit en dehors de la maison ; qu’on pouvait commencer par là et que d’autres méthodes ou stratégies de les éradiquer dans la rue pourraient suivre après. » a précisé Sarah Ntambwe.
Ces enfants de la rue évoquent par ailleurs les violences de la part des forces de l’ordre, dont ils sont victimes; les intempéries et les violences physiques, et autres. Ils émettent le vœu de voir l’état congolais et ses partenaires prendre leurs responsabilités; en leurs accordant des soins de santé, le logement, le divertissement ainsi que l’accès à l’éducation pour leur émancipation.
À l’issue de cette activité, les différentes organisateurs présentes ont recommandé aux différentes institutions d’appuyer cette proposition d’édit; qui fait un aperçu aux problèmes de ces enfants pour trouver une solution durable, pouvant changer tant soit peu leur vie.
Signalons que cette année, le thème retenu sur le plan mondial pour cette journée est: «Rien n’est plus important que de bâtir un monde dans lequel tous nos enfant auront la possibilité de réaliser leurs potentiels; et de grandir en bonne santé dans la paix et dans la dignité.»
Freddy Ruvunangiza, depuis Goma