Plus de 8000 candidats en lice, symbole d’espoir et de résistance nationale dans la sous-division scolaire d’Uvira 1, où 8043 élèves, dont 3940 filles, ont officiellement entamé les épreuves ordinaires de l’examen d’État. Ce chiffre impressionnant a été communiqué par Rukwira Kalebe, Inspecteur Principal Adjoint chargé des écoles techniques, lors du lancement symbolique au centre de l’Institut Technique Olive Lembe de Kasenga.
Un fait marquant cette année : 3102 élèves passent leurs épreuves hors frontières, notamment au Burundi et en Tanzanie, témoignant de la complexité géopolitique de la région mais aussi de la résilience du système éducatif congolais.
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La cérémonie a été présidée par le Gouverneur du Sud-Kivu, Jean Jacques Purusi Sadiki, en présence de plusieurs autorités éducatives, dont Raphaël Mwanebamba, Inspecteur Général Adjoint. Ce dernier a adressé des messages de soutien et des conseils pratiques aux candidats :
« Soyez confiants, lisez attentivement les consignes, mentionnez correctement vos noms et surtout le code à 14 chiffres sur votre fiche. Travaillez avec acharnement. Vous êtes les futurs dirigeants de ce pays. C’est à vous que revient la mission d’écrire une nouvelle page de notre histoire. », a-t-il insisté.
Mais au-delà du cadre académique, le ton s’est voulu aussi politique et patriotique :
« Ces examens sont un acte de résistance contre ceux qui cherchent à déstabiliser notre nation, notamment le Rwanda et ses alliés de l’AFC-M23 », a déclaré le Gouverneur.
La cérémonie d’Uvira n’était que symbolique, le lancement officiel ayant eu lieu à Baraka sous la direction de la Ministre provinciale de l’Éducation, Catherine Balemba Cijanga.
Dans toute la province éducationnelle Sud-Kivu 2, 23.477 candidats, dont 9531 filles, sont inscrits à cette session 2025. Ces chiffres confirment la progression constante du taux de scolarisation, notamment chez les jeunes filles, malgré un contexte sécuritaire toujours tendu.
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L’examen d’État 2025 s’ouvre donc sous le signe de la foi en l’avenir, de la résistance pacifique et de l’engagement pour un Congo meilleur. Kinshasa, Uvira, Baraka, et toutes les autres villes du pays vibrent d’un même espoir : celui de voir éclore une génération nouvelle, formée, résiliente et prête à relever les défis de demain.
Abdallah Mapenzi et Nancy Rhindye