Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima est arrivé ce mercredi 27 avril 2022 dans la ville touristique de Goma, au Nord-Kivu. Après Goma, il sera à Bukavu (Sud-Kivu).
Une première sortie depuis sortie depuis qu’il est à la tête de la centrale électorale du pays. Sa mission à l’Est de la RDC est de s’enquérir du processus d’actualisation de la cartographie opérationnelle, à travers toutes les provinces du pays.
« Je vais à Bukavu. Évidemment comme je passe par Goma, je vais prendre la température. Il y a nos équipes qui ont précédé ici, sans compter le Secrétariat exécutif provincial qui est là. Je vais juste avoir quelques informations sur le processus de l’actualisation de la cartographie opérationnelle. Une fois cela fait, je vais à Bukavu pour un travail similaire. Je vais dire que c’est ma première sortie depuis je suis à la tête de la CENI. J’ai été tout le temps à Kinshasa. J’ai choisi l’Est comme point de départ, c’est-à-dire que nous accordons beaucoup d’importance à ce qui se passe ici, » a indiqué Denis Kadima devant la presse locale.
Le Président de cette institution d’appui à la démocratie a, à l’occasion, affirmé que les élections de 2023 se tiendront dans le délai prévu par la Constitution congolaise.
Réagissant aux doutes de la population du Nord-Kivu (province en état de siège), Denis Kadima a fait savoir que toutes les batteries sont déjà mis en place pour qu’il y ait élections sur toute l’étendue du pays.
«Je suis persuadé que la province du Nord-Kivu sera associée et impliquée. Personne ne sera laissé derrière. Les assurances sont là. Je ne suis pas seul, j’ai des membres de mon équipe qui m’ont déjà précédé et sont entrain d’aller dans d’autres provinces. Nous sommes éparpillés à travers le pays travaillant cette opération de cartographie. Donc Soyez rassurés que nous travaillons d’arrache-pied pour qu’il y ait des élections en 2023 et il y en aura,» a-t-il ajouté.
Malgré son expérience, Denis Kadima est toujours critiqué par les églises catholiques et protestantes (majoritaires au pays) et les leaders de l’opposition au sein de l’Assemblée nationale. Les deux grandes églises lui reprochent en effet sa proximité avec le président Félix Tshisekedi Tshilombo.
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Malgré ces différentes critiques, le patron de la CENI a déjà déployé toute son équipe à travers les provinces pour l’opération de la cartographie, avant d’aborder d’autres étapes pour des élections crédibles et apaisées.
Magloire Tsongo depuis Goma