Les élections du Conseil National de la Jeunesse (CNJ-RDC), organisées du 29 au 31 août 2025, ont abouti à l’élection de Claude Mbuyi à la présidence. Ingénieur agronome et vétérinaire de formation, ancien secrétaire général exécutif du conseil, il incarne l’espoir d’un renouveau pour la jeunesse congolaise, longtemps privée de renouvellement à la tête de sa plus grande instance représentative.
Naomie Mutandi, ancienne présidente, devient désormais vice-présidente chargée de l’administration. Le CNJ a par ailleurs élargi son bureau, avec la création de nouveaux postes de vice-présidence, incluant des responsabilités pour les personnes vivant avec handicap, les questions techniques et stratégiques, ainsi que la réinsertion socio-économique.
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Le Sud-Kivu a marqué sa présence dans ces élections par deux nominations :
- Imani Hombo Colette, élue conseillère chargée de l’initiation à la nouvelle citoyenneté ;
- Useni Ali Kevin, ancien porte-parole provincial adjoint des étudiants du Sud-Kivu, nommé expert à la commission de suivi et contrôle.
Le Conseil Provincial de la Jeunesse du Sud-Kivu (CPJ-SK) a salué ces nominations. Son président, Pascal Ntambuka, présent aux élections, a remercié les votants pour leur confiance envers les jeunes du Sud-Kivu et a exhorté les nouveaux représentants à travailler pour les intérêts communs de toute la jeunesse congolaise.
Cependant, le processus électoral n’a pas échappé à la controverse. La candidature de Justin Bahati, dit « représentant du Grand Kivu », a été invalidée sans motif clair, suscitant incompréhension et frustration. Plusieurs candidats malheureux ont dénoncé des « irrégularités, favoritisme, tribalisme et intimidations ». L’un d’eux a fustigé « un retrait injustifié de sa candidature, orchestré par des intérêts partisans dans les dernières heures avant le vote ».
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Malgré ces tensions, l’installation du nouveau CNJ-RDC envoie un signal fort : la jeunesse congolaise veut désormais être partie prenante, agissante et visible dans toutes les sphères du pays. Le mandat de Claude Mbuyi sera déterminant pour fédérer et canaliser ces énergies vers un avenir plus inclusif et dynamique.
L’heure est désormais à la consolidation de la confiance, à l’instauration d’une culture démocratique apaisée et à l’engagement collectif.