Le regroupement politique Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD) et ses Alliés ont annoncé, ce mardi 2 septembre 2025, leur absence physique au Deuxième Dialogue Annuel sur la Paix et la Sécurité en Afrique (APSD 2025), organisé par l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki. Ils expliquent que cette absence est due à des difficultés liées à l’obtention de visas et de titres de voyage, indépendantes de leur volonté.
Dans un communiqué officiel, le regroupement précise que, malgré la réception de l’invitation formelle adressée à son président Matata Ponyo le 18 août 2025, et la transmission des noms des délégués devant l’accompagner, les démarches de voyage n’ont pas abouti.
« Malgré notre entière disposition et notre engagement à participer activement à ces échanges, nos délégués n’ont malheureusement pas pu obtenir les visas et titres de voyage tel que convenu. Cette situation, totalement indépendante de notre volonté, rend matériellement impossible notre présence physique à ces assises, en Afrique du Sud », souligne le communiqué du LGD.
La même difficulté a concerné Jean-Marc Kabund, président national de l’Alliance pour le Changement. Selon un message publié sur X, il a été empêché arbitrairement par les services aéroportuaires d’embarquer pour l’Afrique du Sud, alors qu’il devait prendre part à la conférence. « Bien que M. Kabund ait disposé de tous les documents requis – passeport valide, visa en règle et invitation officielle – les services aéroportuaires lui ont opposé un refus d’embarquement, sans explication légale ni décision administrative écrite », précise le message.
Malgré cette absence, le LGD réaffirme son attachement indéfectible aux valeurs de paix, de dialogue et de coopération régionale. Le regroupement dit rester disposé à participer à toute initiative future visant à renforcer la sécurité et le développement en Afrique, notamment en République Démocratique du Congo.
Prévu du 3 au 6 septembre 2025, le Dialogue annuel sur la paix et la sécurité en Afrique doit réunir des dirigeants africains, d’anciens chefs d’État, des experts en sécurité et des acteurs politiques pour réfléchir aux moyens durables de consolider la paix et la stabilité sur le continent.