Intervenons-nous

L’Union Congolaise des Femmes des Médias (UCOFEM) Nord-Kivu, a réuni les habitats de Katana, en territoire de Kabare au Sud-Kivu, pour les informer sur l’issue du procès du chef milicien Chance Mihonya, et les grandes étapes qu’a connu ce procès, qui a vu ce chef milicien jugé et condamné par la Cour militaire du Sud-Kivu, pour crimes de l’humanité, notamment. C’est dans le souci de contribuer au renforcement de la lutte contre l’impunité des crimes, et au renforcement de l’accès à la justice des personnes et des communautés victimes de ces atrocités.

A travers un Club d’écoute organisé au centre de Katana du 15 au 17 octobre, sous le thème « Justice pénale en matière de crimes internationaux : quelque information sur le chef de la milice Chance jugé pour crimes contre l’humanité», il a été l’occasion pour l’UCOFEM-NK de rappeler aux habitats de Katana les notions de crimes internationaux et  la procédure pénale en matière de crimes de masse.

Cette activité qui a regroupé les représentants des organisations de la Société Civile, des responsables religieux, des jeunes leaders et autres représentants des communautés de Katana, s’est déroulée sous un format d’une émission radiophonique.

A la fin de cette émission, les habitats de Katana qui y ont pris part, ont avoué avoir compris le travail de la justice dans le domaine de la lutte contre l’impunité des crimes graves.

Ils se sont dit satisfaits d’avoir désormais une idée claire sur l’issue du dossier des crimes contre l’humanité commis par le chef milicien Chance, qui a semé terreur dans leur milieu ces dernières années.

Ces habitats de Katana ont été informés sur le contenu de la condamnation prononcée par la Cour Militaire Opérationnelle du Sud- Kivu, d’une part, et d’autre part, sur les grandes étapes de la procédure d’exécution du jugement.

Après avoir été informés sur les étapes de la procédure pénale en matière de crimes de masse, ces derniers ont rassuré de leur participation dans la lutte contre l’impunité.

Dans ce même cadre, l’UCOFEM a recueilli auprès des représentants des organisations de la Société Civile et autres, les sentiments et les recommandations des communautés, sur comment elles ont vécu la procédure et son issue.

UCOFEM en a profité pour inviter les participants à assurer une large diffusion auprès de leurs communautés, regroupements, Asbl, corporation, etc, des notions apprises, pour contribuer au renforcement de la lutte contre l’impunité pour les crimes internationaux en RDC.

Pour rappel, la Cour militaire du Sud-Kivu a rendu en date du 21 septembre 2021 son arrêt, dans le procès qui opposait le Ministère public et les parties civiles, au Chef rebelle Chance Mihonya.

Le chef milicien Chance a été reconnu coupable de crimes contre l’humanité et crimes de guerre, et condamné en conséquence à la perpétuité.

Bertin Bulonza

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