La Fondation Kelehe Kwetu (FOKAK), à travers son président Radjabu Rugishi Shamwesi, dit avoir appris avec grande consternation, les dégâts humains et matériels, causés par les pluies diluviennes, qui se sont abattues sur la ville d’Uvira, la nuit de jeudi à ce vendredi 17 avril 2020.
Dans un communiqué parvenu à Laprunellerdc.info, celui-ci dit regretter cet énième incident, qui a endeuillé la province du Sud-Kivu, alors que celle-ci fait face à la pandémie du Coronavirus.
Pour cela, la FOKAK présente ses condoléances aux familles des victimes en particulier, et à toute la population d’Uvira en général.
Cette structure lance un appel à la solidarité et à l’aide humanitaire, aux autorités tant nationales que provinciales, aux organisations humanitaires, et aux personnes de bonne volonté, en faveur des victimes de cette catastrophe.
Ainsi, la FOKAK dit être prête à accompagner les autorités étatiques et d’autres organisations humanitaires à mener toute assistance aux victimes.
« Tout en implorant du très haut, le repos des âmes disparues, la FOKAK reste disposée à accompagner les autorités étatiques dans l’assistance aux victimes. Elle en appelle aux organisations et personnes de bonne volonté désireuses de passer par ses portes pour acheminer l’assistance de n’importe quelle genre à le faire dans l’humanisme et patriotisme. » ajoute le communiqué parvenu à Laprunellerdc.info.
Signalons que le bilan de ces pluies est passé de 24 morts, comme annoncé la veille par le Gouverneur, à plus ou moins 30 personnes mortes, selon un rapport provisoire de la mairie de cette ville, rendu public ce samedi 18 avril.
Trois ponts jetés sur la route nationale numéro 5, dont deux reliant les villes de Bukavu et d’Uvira, se sont écroulés, coupant donc le trafic entre ces deux villes.
Ce vendredi, le Gouverneur du Sud-Kivu, a présenté le bilan provisoire de plus de 3.500 maisons détruites, ainsi que plus de 45 blessés.
Théo Ngwabidje a affirmé que 77.790 personnes sont touchées dans 5.500 ménages, et des recherches se poursuivent pour retrouver les probables disparus.
Bertin Bulonza