Intervenons-nous

Le député Amani Kamanda Jacques, Rapporteur de l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu, prend part depuis ce lundi 25 juillet à Yaoundé au Cameroun, à la 4ème édition du Cours annuel de Droit de l’apatridie et de la nationalité, organisé pour les praticiens francophones en Afrique.

Ce cours francophone est tenu à Yaoundé du 25 au 29 Juillet 2022, par le Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR) en collaboration avec la Direction de la Formation Continue de l’Université Catholique d’Afrique Centrale/Institut Catholique de Yaoundé, au Campus d’Ekounou.

Ce cours qui s’intègre dans le programme de formation continue, dispensé par cette université de référence sous-régionale, entre dans l’optique de favoriser la recherche et de faciliter le partage de connaissances et d’expériences sur la question de l’apatridie, ses enjeux et ses conséquences.

Cette initiative vise l’excellence dans l’amélioration des performances des acteurs étatiques et de ceux des organisations régionales et sous-régionales pertinentes, des organisations de la société civile, des enseignants, des chercheurs, des institutions et des structures communautaires, nationales et locales ainsi que du personnel du HCR et d’autres agences des Nations Unies, en matière de prévention de l’apatridie, de protection des personnes apatrides et de résolution de l’apatridie.

Cette formation offre ainsi un enseignement de haute facture, avec des cours de référence en langue française en matière d’apatridie, pour les professionnels, les chercheurs et les doctorants francophones venant principalement de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique Centrale et du monde francophone en général, œuvrant dans les domaines de l’état civil, de l’identité, du Droit de la nationalité et de la citoyenneté, du Droit Privé international et du Droit International Public, entre autres.

Le député Amani Kamanda y prend part en tant que Parlementaire, mais aussi comme Point Focal du Comité Technique de Lutte Contre l’Apatride au Sud-Kivu/RDC.
Dans un entretien avec Laprunellerdc.info, celui-ci explique que cette formation vaut son pesant d’or, étant donné que plusieurs congolais vivent dans une situation de nationalité non déterminée juridiquement, par le fait qu’ils ne se sont jamais fait enregistrer chez l’État.

C’est d’ailleurs ce qui justifie, dit-il, la campagne qu’il a lancé avec le Comité Technique de Lutte Contre l’apatridie (CTLA) dans le territoire de Kalehe, pour faire enregistrer gratuitement les enfants hors délai d’enregistrement gratuitement auprès de l’État-civil.

Bertin Bulonza

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