Les activités socioéconomiques sont de nouveau restées paralysées la deuxième journée ville morte, ce mardi 26 avril 2022 à Butembo, dans la province du Nord-Kivu.
Les boutiques et magasins n’ont toujours pas ouvert leurs portes. Les établissements scolaires et universitaires n’ont également pas fonctionné.
La circulation quant à elle est restée très timide quasiment toute la journée.
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Les organisateurs de ces deux journées sans activités qui ont commencé lundi, se disent « très satisfaits » de l’attitude qu’a adoptée la population de Butembo, en répondant, selon eux, à l’appel à l’observation de ces journées ville morte, pour notamment demander la fin de l’état de siège.
«Ces deux journées ville morte ont été décrétées pour montrer à la face du monde que les massacres persistent dans les provinces du Nord Kivu et de l’Ituri, en dépit de la gouvernance militaire,» explique un membre de la Synergie des mouvements citoyens et groupes de pression, qui a décrété ces deux journées.
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Au sein de la population, l’on analyse cependant diversement le déroulement de ces deux journées sans activités.
Car si les uns parlent d’une réussite totale, d’autres pensent par contre que c’est un véritable fiasco, d’autant plus que selon eux, plusieurs commerçants et autres n’ont pas exercé leurs activités non pas pour observer la journée ville morte, mais par peur d’être victime de vandalisme de la part des membres de la Véranda Mutsanga.