Une nouvelle découverte macabre secoue le quartier Nyalukemba après la découverte d’un corps sans vie, celui d’une femme enceinte âgée d’environ 25 ans. Le cadavre a été retrouvé, ce lundi, sur la rivière Rizizi, dans des circonstances qui soulèvent de vives inquiétudes au sein de la population locale. La découverte de ce corps, non identifié jusqu’à ce mardi dans l’après-midi, alimente la peur d’une nouvelle tragédie dans cette zone déjà marquée par des événements similaires.
Il y a tout juste un mois, un autre corps, celui d’un jeune garçon nommé Emmanuel, avait été retrouvé dans la même zone, jeté avec une indifférence choquante. Ce nouveau drame ravive les suspicions et les craintes d’une série de meurtres ou de disparitions liées à des actes criminels impunis.
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Dans un communiqué, le rapporteur de la Société civile du noyau de Nyalukemba a exprimé avec amertume et colère la nécessité d’une enquête approfondie.
« Il est impératif que les autorités compétentes interviennent immédiatement et mènent des investigations rigoureuses. Ce qui se passe dans notre quartier ne peut plus être ignoré. Ce n’est pas la première fois que des corps sont retrouvés dans cette zone. Les habitants sont inquiets, et la situation devient de plus en plus insoutenable », a déclaré le Rapporteur de la Société Civile de Nyakukemba.
Les habitants du quartier Nyalukemba, déjà marqués par une situation sociale difficile, réclament des mesures fermes pour sécuriser l’entité. Ils appellent à une surveillance renforcée de la rivière Rizizi et des alentours, un endroit où de nombreux habitants affirment que des actes criminels restent souvent impunis.
Ce genre d’incident, récurrent et choquant, laisse les habitants dans une grande perplexité. La Société civile redoute que l’impunité et le manque de suivi des affaires similaires n’aggravent une situation déjà préoccupante. Les habitants, à bout de patience, se sentent souvent délaissés et ignorés par les responsables de l’ordre public.
« Ce sont toujours les mêmes personnes, les plus vulnérables, qui en font les frais : des femmes, des enfants, des jeunes, qui finissent dans l’indifférence générale. Les autorités doivent vraiment prendre cette situation au sérieux avant qu’il ne soit trop tard », ajoute un résident sous couvert d’anonymat.
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Le Rapporteur de la Société civile de Nyalukemba a également souligné l’importance d’une collaboration étroite entre les autorités locales, les forces de l’ordre et la population pour garantir une meilleure sécurité dans le quartier.
La Société civile invite les citoyens à être vigilants, à signaler toute activité suspecte et à renforcer la solidarité pour lutter contre ce phénomène grandissant.
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