L’Université Officielle de Bukavu (UOB) a remporté, mardi 12 août 2025, le concours interuniversitaire de « Génies en Herbe » consacré aux résolutions 1325 et 2250 du Conseil de sécurité de l’ONU, organisé par La Prunelle RDC Asbl et l’Action pour la Réinsertion Sociale de la Femme (ARSF). L’Institut Supérieur Pédagogique (ISP) a décroché la deuxième place, suivi de l’Institut Supérieur de Développement Durable (ISDR), tandis que l’Université Catholique de Bukavu (UCB) a terminé quatrième.
La compétition s’est tenue dans la salle du centre CERUKI à l’ISP Bukavu, en marge de la Journée internationale de la jeunesse célébrée cette année sous le thème : « L’action locale des jeunes en faveur des objectifs de développement durable et au-delà ». Elle a réuni quatre universités de la ville dans une ambiance studieuse et engagée.
Ce concours s’inscrivait dans le cadre du projet « Appui à la promotion des droits de la femme et lutte contre les violences liées au genre faites à la femme et à la jeune fille à Bukavu, Mwenga, Uvira et Kalehe », mis en œuvre par le consortium ARSF – La Prunelle RDC, avec l’appui financier de la MONUSCO via ONU Femmes, et dans le cadre du Plan d’Appui des Nations Unies pour la Transition au Sud-Kivu.
L’initiative visait à mobiliser la jeunesse autour de la promotion de la paix, de l’égalité de genre, de la justice transitionnelle et des mécanismes de protection, dans un contexte marqué par la persistance des violences liées aux conflits à l’Est de la RDC.
En demi-finale, l’ISDR a affronté l’ISP, tandis que l’UOB se mesurait à l’UCB. La finale a opposé l’UOB à l’ISP, et c’est l’UOB qui s’est imposée, grâce à une meilleure maîtrise des thématiques de paix, sécurité, participation des femmes et des jeunes, ainsi que des objectifs de développement durable.
Bibishe Mundjo, secrétaire exécutive de l’ARSF, a rappelé la raison d’être de cette initiative.
« En collaboration avec La Prunelle, nous avons voulu réunir les jeunes de quelques universités de la ville à travers ce concours pour marquer la Journée internationale de la jeunesse et les inciter à s’impliquer dans le processus de paix en se référant aux résolutions 1325 et 2250 du Conseil de sécurité des Nations Unies. »
Elle a également souligné l’importance, pour les jeunes et les femmes du Sud-Kivu, de participer activement à la consolidation de la paix, surtout en cette période de crise sécuritaire dans l’Est du pays.
De son côté, Déborah Mubalama, vice-présidente et présidente ad intérim du Conseil Provincial de la Jeunesse (CPJ Sud-Kivu), membre du jury du concours, a salué l’initiative.
« La jeunesse, c’est aujourd’hui et demain. Si on l’ignore aujourd’hui, on l’ignorera pour le reste de notre vie. C’est maintenant que nous devons émerger pour un futur meilleur. »
Les étudiants ayant pris part au concours ont remercié les organisateurs et leurs partenaires pour cette opportunité de confronter leurs connaissances et de s’exprimer sur des sujets de paix, de sécurité et d’égalité de genre.