Dans le cadre de la célébration des 75 ans de la Convention de Genève, le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) et Médecins Sans Frontières (MSF) ont organisé un atelier de formation sur le Droit International Humanitaire (DIH) pour les journalistes de Bukavu. Cette session, tenue au bureau du CICR à Labotte, dans la commune d’Ibanda, a réuni seize journalistes de divers médias locaux.
Au cours de cet atelier, les représentants du CICR et de MSF ont présenté les missions et les objectifs de leurs organisations respectives, soulignant leur engagement exclusif en faveur de l’humanitaire.
Marcellin Chirhalwirwa, chargé de communication au CICR, a expliqué que le DIH est un des outils les plus puissants pour garantir la sécurité et la dignité des personnes en temps de conflit armé. Ce droit, a-t-il précisé, ne s’applique que lors de situations de conflit armé.
Les journalistes ont exprimé leur gratitude pour cette opportunité d’approfondir leur compréhension du DIH.
« Merci au CICR et à MSF pour cette opportunité offerte à la presse de la province du Sud-Kivu. Désormais, dans le traitement et la diffusion des informations liées aux situations conflictuelles, nous serons mieux à même de distinguer ce qui relève du Droit International Humanitaire. Cette formation nous aide à comprendre les droits des civils victimes de conflits armés et à identifier quand des personnes se trouvent en situation de violation de leurs droits, que ce soit de la part des forces armées loyalistes ou des belligérants », a déclaré Gloire Koko, journaliste à Mama Radio.
Les participants ont également demandé aux deux organisations d’intensifier ces ateliers pour approfondir leur compréhension du DIH, afin de promouvoir une presse plus professionnelle.
En outre, les journalistes ont été formés sur leurs rôles et responsabilités en matière de reportage sur les conflits et la gestion de la désinformation et de la désinformation.
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Francine Kongolo, chargée des relations publiques au CICR en RDC, a conclu l’atelier en soulignant l’importance de ces connaissances pour les journalistes de Bukavu.
« Connaître les bases du DIH vous aidera non seulement à détecter les violations en collectant et en traitant les informations de manière professionnelle, mais aussi à vous protéger davantage sur le terrain. Nous espérons que ces notions seront utiles pour améliorer vos reportages et sensibiliser le public aux problématiques humanitaires liées aux conflits armés. »
Cet atelier marque une étape importante dans la sensibilisation des journalistes au Droit International Humanitaire et à leur rôle crucial dans la couverture des conflits. Un exercice que s’emploie à faire le CICR depuis plusieurs années.
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