Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) dit condamner l’usage disproportionné de la force par des forces de l’ordre; lors d’une manifestation publique organisée par des députés provinciaux ce dimanche 18 avril 2021 à Bukavu.
Selon le Bureau onusien, au moins 7 personnes dont un député provincial et un journaliste; ont été grièvement blessés alors qu’un meeting auquel ils participaient a été violemment dispersé.
« Le BCNUDH rappelle que la liberté de réunion pacifique est un droit fondamental consacré et protégé par la Constitution. L’usage de la force lors de la dispersion des manifestations doit être nécessaire et proportionnelle » écrit-il ce lundi.
Le BCNUDH invite les autorités à ouvrir une enquête sur ces évènements, et de traduire devant les juridictions les auteurs présumés de ces actes.
Sud-Kivu: des mesures barrières comme alibis pour violer les droits humains au bénéfice des intérêts politiques (PPI) https://t.co/JHYtXj0lxn
— LAPRUNELLERDC.CD (@laprunellerdc) April 18, 2021
Pour rappel, que plus de 8 députés ont déposé depuis le 3 avril dernier, une motion contre le Gouverneur de la province du Sud-Kivu. Une motion qui apprend-t-on des sources de l’Assemblée provinciale, est déjà transmise au concerné.
Pour ce dimanche, les mêmes députés motionnaires prévoyaient de dire à la population les raisons qui les ont poussé à entamer cette démarche; fustigeant la mauvaise gouvernance de l’actuel chef de l’exécutif provincial, le Gouverneur Théo Ngwabidje Kasi.
Aux dernières nouvelles, l’un des blessés lors de cette répression a succombé de ses blessures ce lundi. Un décès non encore confirmé par les officiels.
Museza Cikuru