La Société Civile sous-noyau de Ciriri dans la commune de Bagira à Bukavu, alerte les autorités sur la recrudescence de l’insécurité dans cette entité; à travers le phénomène dit « Chevron » qui a pris une allure inquiétante.
Dans une interview accordée à Laprunellerdc.info ce mardi 4 Mai, le vice-président de cette structure affirme que ce phénomène a déjà fait plusieurs victimes. Ces dernières sont en majorité des femmes, qui subissent des tortures, vols, et tracasseries par les hommes en tenue civile; qui se cachent dans différents coins de ce quartier pour commettre leurs forfaits.
« La population en a marre de ce qui se passe chez nous. Donc à Ciriri pour être en paix il faut arriver chez toi avant 19 heures, de peur d’être victime de cette barbarie. Alors on se demande on est dans quel pays où un citoyen ne doit plus circuler librement dans son entité. Nos femmes et mamans sont les plus victimes de ces bandits, lorsqu’elles reviennent de leurs activités. Vraiment nous lançons un cri d’alarme auprès des autorités pour rétablir la sécurité dans notre quartier, » dit Valentin Safari.
L’une des victimes de ce phénomène qui s’est confiée à Laprunellerdc.info, affirme que ces malfrats se cachent souvent dans des courbures; et derrière des épaves de véhicules abandonnés le long de la route, et braquent ensuite leurs victimes qu’ils obligent à donner de l’argent et des biens, avant de les frapper sérieusement.
« Je revenais du marché, c’était aux environs de 20 heures. J’ai vu deux hommes habillés en tenue civile s’approcher de moi et l’un m’avait fermée la bouche; pendant que l’autre me ravissait mes biens, puis ils m’ont frappé une machette au niveau de la tête. Ils ont emporté mes 200.000 fc, et mon téléphone. Je n’ai eu la vie sauve que grâce à l’intervention de certains hommes qui étaient venus au secours. » témoigne une femme que nous avons rencontrée dans une structure sanitaire de la place.
La Société Civile sous noyau de Ciriri condamne le silence des autorités à tous les niveaux face à ce phénomène; pourtant alertées et informées sur cette situation.
Bonheur Kalume