Intervenons-nous

Une Cellule citoyenne de prévention et gestion des catastrophes naturelles. C’est en tout cas une proposition de Norbert Basengezi Katintima pour faire face aux différentes catastrophes en province du Sud-Kivu et spécialement dans la ville de Bukavu qu’il appelle d’ailleurs à délocaliser.

Au cours d’une adresse à la presse ce vendredi 7 février, l’ancien Vice-Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante a insisté sur cette structure qui pourrait aider à réfléchir sur des solutions à prendre pour venir en aide aux personnes touchées par des catastrophes naturelles mais aussi mener des réflexions sur la délocalisation de la ville de Bukavu qui enregistre des incendies, inondations, éboulements…

« Il faut que la ville se déplace. Il faut qu’elle soit délocalisée. Chez-moi en 2022 ce sera soit sur la route de Birava soit du côté de Nyantende. Vous ne me verrez pas au centre-ville parce que j’ai besoin de l’oxygène et tous les leaders devraient construire chez eux. Il faudra créer un exode urbain » plaide-t-il.

Selon Basengezi Katintima, cette cellule de prévention et de gestion des catastrophes pourrait être gérée par des personnalités religieuses avec la Société Civile, représentants des médias, ou des mouvements citoyens pour que désormais la solution ne soit plus attendue de la seule autorité publique.

« Créer une cellule chargée de la prévention et de la gestion des catastrophes. Et ce n’est pas limitatif. Ça peut être des incendies. N’oubliez pas que nous sommes dans un bassin tectonique, dans une région de graben…n’oubliez pas que nous avons un gaz dans le lac Kivu. Une cellule de prévention et de gestion des catastrophes et éviter de travailler coup sur coup : c’est-à-dire il y a deux maisons là-bas et commence à présenter des messages de condoléances. Prévoir ou prévenir les gens, va nous aider à éviter tout ça. Cette commission pourrait être gérée par les 8 confessions religieuses, la FEC, les journalistes pour communiquer, la Société Civile, les mouvements citoyens, les jeunes et femmes… » propose Norbert Basengezi.

Comment avoir des fonds pour gérer cette cellule et permettre de trouver des solutions urgentes aux problèmes qui se posent? Katintima propose également une solution.

«Les fonds ne sont pas compliqués. Ailleurs, ce n’est pas seulement la communauté internationale. Aujourd’hui on a 265.000 électeurs dans la ville de Bukavu et aujourd’hui on peut avoir 400.000. Ce qu’on peut avoir 400.000 dollars par mois si chacun donne 1 dollar par mois pour gérer ces catastrophes. Mais les gens aiment toujours amener 10.000, 20.000 dollars et ça n’as pas un impact parce que ça n’a pas été intériorisé par la population. Mais si on sait que cette maison où se trouve mon cousin ou quelqu’un d’autre on peut donner un dollar seulement pour gérer ces catastrophes » dit-il.

Celui-ci rappelle qu’au-delà des gouvernants et services publics, les habitants ont la responsabilité dans ce qui se passe dans la ville de Bukavu. 

C’est donc un Norbert Katintima qui veut que les habitants de la province du Sud-Kivu « réussissent ensemble » qui se présente depuis son arrivée dans la ville. Depuis, il propose  des solutions pour le développement de la province. Une province qui, dit-il a fait beaucoup de recul à cause de plusieurs maux dont les guéguerres individuelles, les guerres, le tribalisme

 Jean-Luc M.

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