Des jeunes de l’Union pour la Nation Congolaise en manifestation ont été arrêtés non loin du gouvernorat de province du Sud-Kivu.
Ils ont été dispersés par la police à la place « Mobile » après avoir quitté le siège de leur parti, lieu de rassemblement d’une manifestation pour demander que Kamerhe soit libéré.
Certains d’entre eux sont partis se regrouper au « rond-point ISP », avant de prendre le chemin de la « place de l’indépendance », en passant par la route d’Uvira. Arrivé au rond-point « feu rouge », ils ont été stoppés par la barrière de la police à ce niveau.
Un petit nombre des manifestants a réussi à déjouer la police, et s’est dirigé vers le gouvernorat. Ils ont été arrêtés à quelques mètres du lieu par des éléments de la police déployés pour la cause.
Disons que la jeunesse UNC était appelée par sa ligue, à manifester pour réclamer la libération de leur président national Vital Kamerhe. Celui-ci est arrêté à la prison de Makala où il attend le verdict de son procès prévu pour ce 20 juin.
Des éléments de la police sont placés sur plusieurs artères de la ville afin d’empêcher cette manifestation. La police a fait recours aux bombes à gaz lacrymogène et aux tirs à balles réelles pour disperser les manifestants.
Des bombes qui ont été lancées dans la permanence du parti UNC où certains manifestants sont partis se réfugier.
Bertin Bulonza