Des élèves finalistes de la ville de Bukavu ont exprimé un sentiment de soulagement et d’espoir à l’issue des examens d’État 2025, qui se sont déroulés du 28 au 31 juillet. Dans l’ensemble, l’organisation a été saluée, bien que quelques irrégularités aient été signalées dans certains centres.
Au micro de La Prunelle RDC, plusieurs candidats ont partagé leurs impressions, oscillant entre satisfaction générale, confiance en l’avenir et remarques critiques sur le déroulement de certaines épreuves.
Ashuza Kanego, élève à l’Institut d’Ibanda, se montre optimiste : « Je suis très heureuse de finir les épreuves. Certaines questions étaient complexes et demandaient de la réflexion, mais d’autres étaient conformes à la matière vue en classe. L’organisation était bonne : la porte fermait à 7 heures 30 et l’examen commençait à 9 heures pile. Je rêve d’avoir au moins 65 %, j’y crois. »
Même son de cloche pour Mwepa Selenge Gloire, du même établissement.
« L’organisation a été bien gérée malgré le contexte. Les horaires ont été respectés chaque jour, les surveillants étaient corrects. Les questions étaient abordables. Je suis en joie, j’ai confiance qu’on obtiendra nos diplômes. »
Morikane Mugisho, élève à l’institut La Prospérité, témoigne également d’un bon déroulement :
« Les examens étaient à la hauteur de nos attentes. Je me sens libérée maintenant, ça fait vraiment du bien. »
Cependant, certains élèves ont aussi relevé des couacs dans la discipline et le respect des consignes.
Ndamuso Mushagalusa, de l’Institut Guido, déplore : « Certains finalistes ne respectaient pas le règlement : certains arrivaient après 7 heures 30, d’autres portaient des babouches. De plus, quelques questions n’étaient pas en lien direct avec la matière étudiée. Mais dans l’ensemble, je suis très contente d’avoir terminé. »
Malgré quelques imperfections, la clôture des examens à Bukavu s’est déroulée dans le calme, avec une note générale de satisfaction. Les finalistes attendent désormais les résultats avec espoir et confiance, prêts à franchir une nouvelle étape de leur parcours scolaire et académique.
Clarisse Mungu Arhusima, Guylaine Nabintu et Gaël Ntwali