L‘Association des Femmes des Médias (AFEM) vient de former 35 prestataires des médias de la ville de Bukavu sur la sécurité physique et digitale des journalistes.
C’était au cours d’un atelier de formation organisé du 31 août au 2 septembre 2020. Durant 3 jours, les journalistes en provenance de 15 médias; ont appris des notions sur leur sécurité physique; mais aussi la sécurité numérique des données qu’ils utilisent dans leur travail quotidien; qui est celui de collecter, traiter et diffuser l’information.
Au cours de cette formation, les journalistes ont également appris les instruments juridiques qui règlementent le domaine des médias en République Démocratique du Congo; mais aussi les différents outils aux quels se référent les prestataires des médias, à l’instar des règles d’éthique et de déontologie.
Cette formation a été appréciée par les journalistes participants, qui ont avoués avoir renchéri leurs connaissances; surtout dans leur protection dans une province où leur travail constitue souvent une source d’insécurité pour certains.
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Trésor Kyembwa, journaliste à la radio Iriba Fm, dit avoir appris à travers cette formation; que la sécurité d’un journaliste est en premier lieu assurée par le journaliste lui-même; puis vient le tour des autorités politico-administratives. Il indique avoir également compris que la meilleure façon pour un journaliste de travailler, c’est d’observer les lois du pays; mais aussi les règles d’éthique et de la déontologie journalistique.
«Je m’engage à utiliser et appliquer les matières apprises ici, dans mon travail quotidien. J’ai compris qu’entend que journaliste, je suis le premier à me sécuriser. L’observance des lois et l’éthique et la déontologie sera désormais de rigueur dans mon travail.» dit-t-il lors de la clôture de la formation.
Les participants ont également remercié AFEM et son partenaire FREE PRESSE, pour avoir pensé à renforcer leurs savoirs; surtout qu’ils travaillent dans un environnement où les menaces contre les journalistes est permanent.
Prenant part à la clôture officielle de cette formation, le maire de la ville de Bukavu, a invité les prestataires des médias de sa juridiction à être des journalistes de paix; en aidant les autorités à travers leurs productions, à améliorer la gouvernance et non plus créer des conflits.
Ulengabo Bilubi Meschack réaffirme sa volonté de voir les journalistes de Bukavu travailler tous les jours dans un climat de paix; et rassure de sa disponibilité pour sécuriser les journalistes. Pour lui, le rôle des journalistes doit être beaucoup plus de permettre aux dirigeants d’améliorer la gouvernance; et cela à travers une «collaboration positive».
Bertin Bulonza