Sept élèves ont été fouettés et dépouillés de leurs téléphones tôt le matin, vers 6h, le mercredi 1er octobre 2025, alors qu’ils se baignaient dans le lac Tanganyika, dans la ville de Baraka. L’incident a été attribué à des individus se présentant comme des « wazalendo ».
Dans une déclaration faite ce jeudi 2 octobre 2025, le président de la Société Civile urbaine de Baraka, Kakozi Tchakubuta, a condamné avec fermeté cet acte qu’il qualifie d’ignoble tracasserie orchestrée par certains wazalendo contre de paisibles citoyens.
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Selon lui, la situation sécuritaire à Baraka devient de plus en plus préoccupante.
« Chaque matin et chaque soir, de nombreux jeunes garçons ainsi que certains pères de famille se dirigent vers le lac Tanganyika pour se baigner, car la population souffre d’une insuffisance d’eau dans la ville », explique-t-il.
Profitant de cette vulnérabilité, des individus identifiés comme membres d’une unité marine, mais se réclamant « wazalendo », multiplient des actes d’intimidation et de harcèlement contre la population.
« Ils prennent particulièrement pour cible les élèves et les jeunes, à qui ils arrachent téléphones, montres et radios, qu’ils vont ensuite revendre », dénonce Kakozi Tchakubuta.
Face à cette situation, la société civile de Baraka appelle à mettre fin à ces pratiques, qui ne font qu’aggraver la souffrance des habitants déjà confrontés au manque d’eau potable.
« Nous appelons les véritables wazalendo à se dresser contre ces faux-justiciers, qui se cachent derrière un masque de patriotisme pour s’enrichir aux dépens de la population », a-t-il conclu.