Auteur/autrice : Rédaction Centrale
Face à une insécurité croissante marquée par des affrontements et des tirs incessants, de nombreux habitants de Kamanyola, dans le territoire de Walungu au Sud-Kivu, fuient en direction du Burundi. La population, terrorisée, passe ses nuits à la belle étoile ou cherche refuge dans les hauts et moyens plateaux d’Uvira.
Les écoles de Nyamilima, dans la sous-division éducationnelle Rutshuru 4 (Nord-Kivu), ont rouvert timidement ce lundi 17 février 2025 après la détente du premier semestre. Cependant, la majorité des élèves ne se sont pas présentés en classe, tant dans les écoles primaires que secondaires, laissant place à de nombreuses absences.
Un présumé voleur a été lynché et brûlé vif par la population en colère dans la nuit du dimanche au lundi 17 février 2025, aux alentours de 3 heures du matin, à Kabukungu, à l’entrée de l’hôpital général de référence de Kamituga.
Le Comité de Crise pour la Sécurité et la Paix en République Démocratique du Congo (CCPS S-RDC) appelle à l’application immédiate des engagements pris lors du sommet conjoint de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), tenu le 8 février à Dar es Salaam. Malgré des résolutions ambitieuses, notamment la fusion des processus de paix de Luanda et de Nairobi et l’instauration d’un cessez-le-feu, la mise en œuvre tarde, aggravant la crise sur le terrain.
Mardi 18 février, les Nations unies ont accusé le Mouvement du 23 mars (M23), dont les combattants, alliés à des troupes rwandaises, ont pris le contrôle de la ville de Bukavu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), d’y avoir exécuté des enfants. Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) « a confirmé des cas d’exécutions sommaires d’enfants par le M23 après son entrée dans la ville de Bukavu, la semaine dernière ». Selon le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, la situation dans la capitale de la province du Sud-Kivu est «…
Les autorités éducatives du Sud-Kivu ont annoncé, dans un communiqué officiel, la reprise effective des cours pour le lundi 24 février 2025 dans la province éducative Sud-Kivu 1. Cette décision concerne toutes les écoles publiques et privées agréées de la province selon les instructions du « pouvoir en place » dans une région nouvellement occupée par le M23-AFC soutenu par le Rwanda, selon des rapports de l’ONU.
Alors que la Saint-Valentin est célébrée dans de nombreuses cultures comme la fête des amoureux, une nouvelle réalité se dessine dans le groupement de Kamanyola, en territoire de Walungu. De plus en plus d’hommes choisissent délibérément de vivre seuls, rejetant la vie de couple. Sous le nom de « Bachelor », ils ont créé une association pour défendre ce mode de vie, brisant les stéréotypes et offrant une nouvelle perspective sur le célibat et les relations amoureuses.
L’assassinat de l’artiste révolutionnaire Katembo Idengo, alias « Delcat », survenu le jeudi 13 février 2025, a suscité une vague de réactions condamnant ce meurtre odieux. L’artiste a été tué par des présumés rebelles du M23 à Kilijiwe, au nord de Goma, alors qu’il filmait le clip de sa chanson « Bunduki za Kwetu » dénonçant les forces rebelles M23/AFC et rwandaises.
Depuis la prise de Goma par les rebelles du M23-AFC, plusieurs habitants de la ville, principalement des ressortissants de la région, ont fui vers des entités du territoire de Rutshuru, craignant pour leur sécurité. Ces déplacés sont accueillis dans des familles d’accueil, alors que les conditions socio-économiques se détériorent à Goma.
Au moins 55 civils ont été tués en l’espace de trois jours par les miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) à Djaiba, une localité située dans la chefferie des Bahema-Banywagi, territoire de Djugu, en province de l’Ituri. Ces attaques successives ont culminé avec un nouvel assaut meurtrier ce mercredi 12 février 2025.