Abonnez-vous aux Mises à jour
Recevez les Dernières Actualités du Kivu et de la RDC
Auteur/autrice : Rédaction Centrale
Le Gouvernement provincial du Sud-Kivu basé à Uvira met en garde contre une montée inquiétante des tensions communautaires à Uvira, où des membres des communautés Banyamulenge se voient interdire l’accès à l’eau dans certains quartiers. Cette situation est liée, selon l’exécutif, à la contestation de la nomination du général de brigade Olivier Gasita comme commandant adjoint de la 33ᵉ région militaire, en charge des opérations et renseignements.
Le Gouvernement provincial du Sud-Kivu affirme qu’environ 750 militaires rwandais ont pénétré de nuit dans le territoire d’Idjwi, par la piste de Musoko. Selon ses sources, les troupes auraient entamé la construction d’un camp de police rwandaise à Bwando, dans le groupement de Mugote, au bord du lac Kivu, en face de Kibuye (Rwanda).
Le regroupement politique Leadership et Gouvernance pour le Développement et Alliés (LGD et Alliés) s’oppose fermement à la pétition initiée par une centaine de députés nationaux de l’Union Sacrée, visant à déchoir le Président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, ainsi que certains membres du Bureau. Dans une déclaration signée par Tshiamala Manyiku Franklin, le regroupement juge cette initiative « inopportune, irresponsable et périlleuse pour l’unité nationale ».
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont réagi ce vendredi 5 septembre 2025 aux tensions observées à Uvira après la nomination du général Olivier Gasita. Dans un message vidéo consulté par La Prunelle RDC, le porte-parole de l’armée, le général Sylvain Ekenge, a appelé la population à rester unie et à ne pas céder aux manipulations visant à diviser la nation.
La célébration mondiale de la Journée Internationale de la Charité, ce vendredi 5 septembre 2025, prend une dimension particulière à Bukavu, dans l’Est de la République démocratique du Congo, où une grave crise humanitaire secoue la population. Occupée depuis février 2025 par l’AFC-M23, la ville connaît la fermeture des banques, la paralysie des activités économiques et sociales, ainsi que des incendies répétés qui ont plongé les habitants dans une pauvreté extrême.
Les enseignants des écoles secondaires publiques de Bukavu haussent le ton après l’arrêté provincial n°25/039/GP/SK signé le 29 août 2025 par le Gouverneur Patrick Busu Bwa Ngwi, désigné par l’Alliance Fleuve Congo (AFC-M23). Ce texte fixe les frais scolaires pour l’année 2025-2026 et réduit de 90 % à 70 % la part des frais d’appui revenant aux enseignants. Ces derniers dénoncent une décision « injuste et illégale » et menacent de suspendre toutes les activités scolaires si la mesure n’est pas rapportée.
Près de 50 personnes ont été tuées en Ituri entre juin et août 2025 lors d’une nouvelle vague d’attaques contre les civils, alerte l’organisation Médecins Sans Frontières (MSF) dans un communiqué publié jeudi 4 septembre. L’organisation dénonce une recrudescence des violences dans cette province du Nord-Est de la République démocratique du Congo, qui provoque morts, blessés et déplacements massifs.
Une pétition visant le bureau de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo a été initiée depuis quelques jours. Les signataires reprochent au bureau dirigé par Vital Kamerhe une opacité dans la gestion, la mauvaise prise en charge médicale des députés nationaux, ainsi que dix mois d’arriérés de frais de fonctionnement des commissions permanentes et des groupes parlementaires.
La Société civile de Shabunda (Sud-Kivu) a dénoncé les violences sexuelles et les atteintes à la dignité humaine dont sont victimes de nombreuses femmes dans plusieurs villages du territoire.
Plus de 10.000 personnes ayant fui les affrontements entre l’Alliance Fleuve Congo (AFC)/M23 et les combattants Wazalendo CMC se sont réfugiées en août dans la ville de Mweso, au Nord-Kivu, avant d’être pour la plupart contraintes de fuir à nouveau fin du mois en raison des menaces persistantes de violences. Médecins Sans Frontières (MSF) appelle à une réponse humanitaire urgente et coordonnée, soulignant que la situation des déplacés s’est gravement détériorée.
