Auteur/autrice : Rédaction Centrale
Le Syndicat des enseignants du Congo (SYECO), antenne de la chefferie de Bwito en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), réclame le remplacement de Caritas-Développement/Goma dans le processus de paiement des salaires des enseignants. Les syndicalistes demandent la désignation d’un nouveau partenaire financier capable d’assurer un paiement régulier et transparent.
Dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), le conflit armé, qui entre en 2025 dans sa quatrième décennie, continue de semer mort et désolation. Un récent rapport des Nations Unies fait état d’exécutions sommaires, de tortures et de violences sexuelles généralisées, commises par « toutes les parties » prenantes au conflit.
Cinq armes à feu, des faux billets en dollars ainsi qu’un lot de chanvre ont été saisis ce mardi matin au cours d’une opération de bouclage menée sur l’avenue Irambo, dans le quartier Nyalukemba (commune d’Ibanda), par les services de sécurité du mouvement armé AFC-M23, qui contrôle la ville de Bukavu depuis plus de six mois.
Plusieurs milliers de déplacés fuyant les violences armées dans les territoires de Shabunda, Mwenga et Kabare, au Sud-Kivu, vivent sans assistance humanitaire et dans une extrême vulnérabilité. C’est ce que révèle un rapport de l’OCHA publié vendredi 26 septembre 2025, alors que la situation sécuritaire reste tendue dans l’Est de la RDC.
Deux corps sans vie ont été découverts à Bukavu en l’espace de deux jours, suscitant émotion et interrogations au sein de la population. Le samedi 27 septembre 2025, dans la matinée, le corps d’une femme âgée d’une trentaine d’années a été retrouvé dans les caniveaux à la Place de l’Indépendance. Identifiée comme Aimée Bavurhe, originaire de Katana et résidant à Nyamugo, commune de Kadutu, elle aurait, selon plusieurs témoignages, accompagné sa sœur au port pour un voyage à Goma. À son retour, une forte pluie s’était abattue sur la ville, et certains estiment qu’elle aurait été emportée par les eaux de…
Le territoire de Kalehe traverse une période de profonde instabilité sécuritaire et humanitaire, selon un rapport de l’OCHA sur la situation dans les provinces du Sud-Kivu, du Nord-Kivu et du Maniema, publié le jeudi 26 septembre 2025 et parvenu à la rédaction de La Prunelle RDC ce lundi 29 septembre 2025.
Un jeune homme d’une vingtaine d’années, connu sous le nom de Kasindi Wakilongo, de la famille Kondokelwa, a été abattu par des hommes armés non identifiés dans la soirée du dimanche 28 septembre 2025, vers 20 heures, à Camp-Six, dans la ville de Kamituga, en territoire de Mwenga (Sud-Kivu).
Les activités socio-économiques et scolaires ont été totalement paralysées ce samedi 27 septembre 2025 dans la commune de Oïcha et ses environs, à la suite de l’appel à une journée de deuil lancé par la société civile locale en mémoire des victimes d’une récente embuscade des ADF.
Contrairement aux rumeurs relayées sur les réseaux sociaux, aucune présence des éléments de l’AFC-M23 n’a été constatée ce dimanche 28 septembre 2025 dans la ville de Kamituga, ni à Mwenga-centre, au Sud-Kivu.
La Société Civile du territoire de Rutshuru alerte sur la poursuite des massacres et des violations massives des droits humains commis contre les populations civiles par les rebelles du M23-AFC, soutenus par l’armée rwandaise (RDF), dans cette partie de la province du Nord-Kivu, à l’est de la République Démocratique du Congo.