Le récent ancien Président de l’Assemblée nationale et leader de l’UNC, Vital Kamerhe, a procédé ce jeudi 25 septembre 2025 à la remise et reprise avec le premier vice-président Jean-Claude Tshilumbayi, élu de l’UDPS, qui assure désormais l’intérim en attendant l’élection d’un nouveau président.
Cette passation officielle intervient quelques jours seulement après la démission annoncée de Vital Kamerhe devant la plénière. Elle confère à Tshilumbayi la gestion provisoire de la deuxième institution du pays.
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Dans son allocution, Kamerhe a encouragé son successeur à « la bonne gérance » de l’Assemblée nationale, tout en revenant sur les souvenirs marquants de son parcours.
« Les affaires de l’État continuent, les hommes passent, les institutions restent. Je vous souhaite une bonne chance pour la période que vous aurez à gérer cette grande institution, la deuxième République. Bonne chance aussi pour les plénières qui ont consacré ma succession à ce poste. Je pars avec beaucoup de souvenirs réussis », a-t-il déclaré.
L’ancien président a rappelé que « la République passe avant tout » et a exhorté son successeur à défendre le chef de l’État Félix Tshisekedi, les valeurs de la République ainsi que les intérêts du peuple.
Il a également assuré rester disponible pour tout éclaircissement : « Mon directeur de cabinet est à votre disposition et moi-même je peux vous rencontrer pour apporter l’éclairage nécessaire. »
Prenant la parole, Jean-Claude Tshilumbayi a salué l’expérience acquise aux côtés de Vital Kamerhe et les bons souvenirs de leur collaboration.
« Je dois témoigner de cette grande expérience requise pour avoir travaillé à vos côtés pendant cette longue période, qui nous laisse de très bons souvenirs d’échanges et surtout d’un travail en sincère collaboration », a-t-il souligné.
Le premier vice-président a par ailleurs promis de préserver l’image laissée par son prédécesseur à la tête de l’institution, tout en inscrivant son action dans la vision du chef de l’État.
« Ce ne sont pas nos petites personnalités qui comptent mais plutôt les valeurs et les intérêts fondamentaux qui structurent notre existence », a-t-il martelé.
Cette transition ouvre la voie à l’élection prochaine d’un nouveau président de l’Assemblée nationale.
Suzanne Baleke et Denise Neema