Des habitants de Mbobero accompagnés par la Nouvelle dynamique de la Société Civile (NDSCI) exigent un procès en flagrance contre le militaire qui a abattu un homme dans ce coin du territoire de Kabare au Sud-Kivu.
Cette exigence est contenue dans un mémorandum adressé au président de la République, Félix Tshisekedi; et déposé au Directeur de cabinet adjoint du Gouverneur ce lundi 7 décembre.
C’était lors d’une manifestation de ces habitants qui est partie de l’hôpital général de référence jusqu’au gouvernorat de province.
Dans le mémorandum lu par Jean-Chrysostome Kijana, président national de cette structure, ces habitants donnent 72 heures aux autorités publiques; pour sortir les militaires, policiers et agents de sécurité sur la colline de Hongo.
« Au-delà de cette période, la population de Mbobero sera dans le droit de s’assumer et de se prendre en charge; car cette population n’est plus en droit de continuer à assister passivement à son extermination », a fait savoir Kijana.
Il indique qu’à l’expiration de cet ultimatum, ces habitants vont regagner leurs anciennes installations par tous les moyens. Des habitants qui disent suspendre tout dialogue avec la famille de Joseph Kabila; et tous les techniciens du cadastre de la circonscription de Kabare.
Pour rappel un homme de 30 ans a été abattu ce dimanche vers 13 heures par un militaire commis à la garde la concession de Joseph Kabila; dans cette partie de la province du Sud-Kivu. Ce qui a révolté des habitants qui ont bloqué la route Bagira-Mbobero au niveau du pont Nyakiduduma.
Un événement qui arrive quelques jours après le travail de reconstitution des limites de la concession de l’ancien président de la République Joseph Kabila. Le corps de la victime de ce meurtre qui n’est pas lié à ce conflit foncier, selon nos sources, est gardé à la morgue de l’hôpital général provincial de référence de Bukavu en attendant des enquêtes.
La Rédaction