Après la fusillade qui a causé la mort d’une personne et 7 autres blessés la soirée de ce lundi 30 Août 2021 à Katoyi en commune de Karisimbi dans la ville de Goma; les autorités provinciales ne sont pas restées silencieuses; face à la montée en flèche de l’insécurité dans cette partie de la province du Nord-Kivu.
Ce mardi 31 Août, lors d’un entretien avec la presse, à l’issue d’une séance d’échange avec les jeunes, le Vice gouverneur de la province du Nord-Kivu, le commissaire divisionnaire Romy Ekuka Lipopo; a soulevé les efforts qui sont fournis par les autorités en province afin d’exterminer définitivement la question de l’insécurité qui bat record dans la ville de Goma et ses environs.
« Je ne sais pas si, peut être quand on parle d’un mort et après deux ou trois nuits on parle d’un autre mort, ce que vous appelez Insécurité, ça dépend comme on le dit. La criminalité zéro n’existe pas et vous savez que le président de la République ainsi que le gouvernement congolais ont instauré l’état de siège parce qu’il y avait des problèmes notamment des groupes armés et forces négatives; et depuis longtemps l’insécurité a régné au Nord-Kivu mais avec l’état de siège, Nous commençons Petit à petit à réduire celà et nous croyons que ça changé les choses » dit-il.
Répondant à la question de la fusillade à Katoyi, le Vice-Gouverneur a évoqué ce qu’Il qualifie d’une « Criminalité Normale ».
« Il y a des brigands qui sont entrés dans une boutique, quatre d’entre eux qui roulaient à deux motos, ont tiré. C’est de la criminalité normale. Mais les unités de la police étaient là. Nous avons alerté les services de la police et les investigations sont menées » a-t-il poursuivit.
Au cours des assises qui ont réuni des jeunes de la province du Nord-Kivu; plusieurs questions de l’heure y ont été évoquées entre autre la sécurité et la manière dont l’état de siège mène les choses pour atteindre l’objectif de la mission attendue par le chef de l’état, qui veut pacifier l’Est du pays.
Freddy Ruvunangiza, depuis Goma
Un commentaire
« Criminalité Normale ». Quest-ce que j’attends là? Ce sont là les mots d’un responsable chargé de la gestation d’un état de siège. Si la criminalité est devenue « normale » au Nord-Kivu, alors l’on pourrait se demander la raison de sa présence dans cette province où les personnes peuvent continuer à être tuées « normalement ». La banalisation du crime par un Congolais chargé de combattre l’insécurité invite tout esprit équilibré à la réflexion. Où va mon pays …