L’Eglise du Christ au Congo (ECC) dit prendre acte de l’adresse à la nation du chef de l’Etat le dimanche dernier. Elle dit saluer son discours, animé selon elle d’un esprit de voir le vécu des Congolais être amélioré; et dit attendre sa concrétisation.
Cependant, note la 2ème confession religieuse, le mot du Chef de l’Etat qui a été déclencheur de la rupture au sein de la coalition au pouvoir; n’est pas resté sans incidence dans l’architecture institutionnelle et politique du Pays.
«Par ailleurs, lisant les signes des temps, l’Eglise du Christ au Congo constate avec amertume que la crise au sein des institutions issues des élections de 2018 s’enfonce davantage; entraînant avec elle, le manque de collaboration et d’harmonie entre les institutions, l’interprétation partisane de la Constitution; des discours de haine et de division avec comme point de chute la recrudescence d’actes de barbaries poussés par un esprit de destruction; lequel prend l’ascendance sur la résolution des différends et conflits par voie de dialogue conformément au respect de la Constitution.» dit un communiqué publié ce 8 décembre.
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L’ECC en appelle au respect de la Constitution; et exhorte par ailleurs les congolais à œuvrer ensemble pour la paix, la sécurité, le développement et l’intégrité territoriale.
«L’Eglise du Christ au Congo croit fermement qu’il y a urgence que les hommes et les femmes qui ont la responsabilité dans la gestion dans ce pays ; mais aussi la responsabilité des vies de millions des Congolais, puissent s’asseoir et se parler en vue de notre vivre ensemble.» dit-il.
Rappelons que le dimanche 6 décembre dans une adresse à la nation, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a indiqué qu’il va nommer un informateur; pour identifier une nouvelle majorité à l’Assemblée nationale. Si cette dernière n’est pas atteinte; il n’a pas écarté de dissoudre l’Assemblée nationale.
En réaction, le Front Commun pour le Congo (FCC); majoritaire au Parlement et dans les autres institutions, a rejeté en bloc les décisions du chef de l’Etat; qu’il a qualifiées de violation « fragrante et intentionnelle » de la constitution.
Museza Cikuru
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