Le Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’Homme note une légère augmentation des violations des droits de l’homme liés à l’espace démocratique en RDC.
C’est ce qu’on peut lire dans la note mensuelle du BCNUDH sur les tendances des violations des droits de l’homme paru ce mardi 2 décembre.
A en croire cette note, en octobre 2020, le BCNUDH a documenté 72 violations des droits de l’homme liées à l’espace démocratique; une légère augmentation par rapport aux 66 violations documentées au mois de septembre 2020.
Elle indique que cette augmentation s’est traduite principalement par un nombre plus important de violations commises par divers agents de l’état, par rapport au mois précédent.
La note indique que les principaux auteurs présumés de ces violations sont les agents de la Police Nationale Congolaise avec 21 violations (proche des 22 documentés en septembre 2020); suivis des militaires des FARDC, qui sont responsables de 16 violations contre 18 en septembre 2020; et de divers agents de l’État, responsables de 16 violations, soit près du double de violations documentées le mois dernier (9).
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Les groupes armés sont responsables de 12 atteintes, une légère diminution par rapport aux 15 violations enregistrées en septembre 2020. Les agents de l’ANR sont responsables de sept violations, soit une augmentation par rapport aux deux violations enregistrées en septembre 2020.
Par ailleurs, dans les provinces non affectées par les conflits, 51 violations des droits de l’homme ont été documentées en octobre 2020; soit 8% des violations documentées sur l’ensemble du territoire.
En outre, elle explique que les violations commises dans ces provinces ont principalement été enregistrées dans les provinces du Haut-Katanga (26 violations); Kinshasa (12 violations) et Kwango (cinq violations).
Jean-Luc M.