L’organisation Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI) dénonce «avec la dernière énergie» les violations des droits de l’homme qui; selon elle, caractérisent ces derniers temps l’Agence Nationale de Renseignement(ANR) en province du Sud-Kivu.
Cette organisation de défense des droits dit regretter de constater que les cachots de cette agence; «prétendument fermés par le président de la République Felix Tshisekedi» continuent à arrêter et détenir illégalement les citoyens, et cela dans des conditions inhumaines.
Le PPI cite le cas de Prisca Bukaraba, directrice de la Radio communautaire Iriba FM de Bukavu; qui a été séquestrée ce lundi 21 septembre 2020 à l’ANR depuis 10 heures jusqu’à 18 heures.
PPI fait savoir que Prisca Bukabaraba dont la maison de presse qu’elle dirige était reprochée de l’exploitation illégale d’une station radio; a été privée de sa liberté de mouvement et toute communication, pendant toute une journée.
«PPI a appris que madame Prissca Bukaraba était privée de sa liberté de mouvement et toute communication toute la journée; dans cette maison considérée comme un enfer sur la terre; au motif que sa chaine doit à l’ANR une somme de 5OO dollars américains; de la taxe dite annuelle d’exploitation d’une station radio.» dit-il.
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Aussi, tout en demandant des explications claires auprès de l’ANR en rapport avec cette taxe qu’elle perçoit au près des medias du Sud-Kiv; PPI exige la restitution sans condition de la carte de service de la directrice de la radio Iriba FM.
«PPI exige en plus la restitution dans l’immédiat et sans condition de la carte de service de la directrice Prisca Bukaraba; retenue illégalement à l’ANR, et dont on exige le paiement d’une somme de 50 dollars américain; et une photo passeport à placer sur son procès-verbal d’audition pour sa restitution.» insiste-t-elle.
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Cette organisation de défense de droit de l’homme rappelle qu’au Sud-Kivu; nombreux acteurs de la Société Civile, défenseurs des droits humains et même des journalistes; ont été interpelés et d’autres arrêtés dans les mêmes conditions.
Ainsi, PPI invite les médias et organisations de défense des droits humains, ainsi que les acteurs de la Société Civile de se mettre ensembles; afin de dire «non aux violations de droits humains» perpétrées par le bureau de l’ANR en province du Sud Kivu.
Irenge Bagenda
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