« La solidarité négative, la persistance au changement et la crise de leadership sont autant de manières arrachées sur les pincettes de sa fourchette ce dernier temps dans la province du Sud-Kivu ».
Cette qualification est de la plateforme de la société civile Nouvelle génération d’accompagnement et de soutien aux actions de chef de l’Etat (NGASA/Fatshi) rendue publique ce 11 août dans son point de vue sur l’évolution socio-économico-politique dans la province du Sud-Kivu.
Ngasa/Fatshi, demande à ses membres de la société civile de briser le silence, suite à la crise de leadership responsable en province.
Pour elle les acteurs de la société civile doivent demander aux autorités compétentes, la part de la population sur le 3.5 millions de dollars contractés à crédit par l’exécutif provincial, mais aussi fournir des informations sur la gestion de la pandémie à coronavirus en province.
« Quels enjeux sur le confinement de la commune d’Ibanda. Les dispositifs de lavage des mains dans des marchés de Bukavu, ornement ou quoi, car pas de desserte en eau. Pourquoi le citoyen Lambda de Bukavu refuse de croire à tort ou à raison à la réalité de la pandémie au coronavirus ? Pourquoi cette résistance. Comment les moyens y afférents ont-ils été gérés ?», se demande Ngasa/Fatshi.
S’agissant de la résistance au changement, Ngasa/Fatshi se dit être étonné des annonces faites par l’autorité provinciale mais jamais exécutées comme la démolition des maisons.
« Par qui faut-il commencer s’il faut sanctionner ? Les caciques du régime passé sont libres à Kinshasa comme à Bukavu. Qui autorise la spoliation des parcelles des terres ou des cimentières à Bukavu ? », S’interroge-t-elle.
Ngasa/Fatshi se demande en outre, pourquoi toutes les plates-formes de la société civile, les mouvements citoyens, y compris les observateurs indépendants, en province du Sud-Kivu, restent muet et ne veulent pas exiger le bilan d’une année de gouvernance.
Joël Mugisho