Intervenons-nous

La mission onusienne en RDC, dit avoir recensé 1.973 cas de violations de droits de l’homme sur l’ensemble du pays, pendant le 1er trimestre de cette année 2020.

Ces chiffres sont contenus dans le rapport du Secrétaire Général de l’ONU sur la situation en République démocratique du Congo, présenté au Conseil de Sécurité.

Selon lui, les violations commises par des agents de l’État sont en diminution. Par contre, celles dont sont accusés les groupes armés et les milices sont en nette augmentation, a dit Antonio Guterres.

«Elles s’accompagnent, ce qui est plus grave, d’une forte poussée des exécutions extrajudiciaires ou sommaires, dans lesquelles pas moins de 730 civils ont déjà perdu la vie, dont 148 femmes, au cours du premier trimestre de 2020. Parmi eux, 657 ont été tués aux mains de groupes armés.» dit le rapport.

Selon le Secrétaire Général de l’ONU, au moins 254 femmes et 67 enfants ont subi des violences sexuelles liées au conflit ; «dont les auteurs étaient des groupes armés dans 250 cas, en particulier des combattants des FDLR, et des agents de l’État dans 71 autres cas, particulièrement des FARDC.»

La grande majorité de ces incidents ont été répertoriés dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

Il a par ailleurs été signalé plusieurs cas de violations des droits de l’homme, perpétrées par des agents de l’État à la faveur des mesures de prévention adoptées dans le contexte de la COVID-19, et notamment de l’état d’urgence.

«Il s’agit notamment de l’exécution extrajudiciaire de quatre personnes. De cas de violations du droit à l’intégrité physique contre 79 personnes, dont 3 femmes. De l’arrestation arbitraire et de la détention illégale de 64 personnes, dont 12 femmes. Et de 20 cas de violation du droit à la propriété.» dit Antonio Guteress.

Museza Cikuru

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