En réaction aux accusations du FCC, suite aux événements du 24 juin 2020 aux alentours du palais du peuple, l’UDPS accuse son partenaire de se victimiser, pour justifier à l’avance des représailles préméditées.
«Cependant, grâce à l’expérience acquise dans un passé récent. L’UDPS Tshisekedi connait le mode opératoire du régime déchu qui consiste à se victimiser afin de justifier à l’avance des représailles préméditées destinées à décapiter la poussée démocratique. Le souvenir du 19 septembre 2016 est encore frais dans la mémoire des congolais.» lit-on dans un communiqué signé par le porte-parole a.i de l’UDPS.
L’UDPS accusé d’être à la base des troubles observés mercredi aux alentours du palais du peuple, refuse d’être le bouc-émissaire de quelques responsables du FCC.
« Il est surprenant d’entendre quelques responsables du FCC en difficulté avec le peuple congolais décidé à se prendre en charge, chercher déjà à faire de l’UDPS Tshisekedi leur bouc-émissaire.» lit-on dans ce document.
Par ailleurs, l’UDPS « affirme qu’elle détient encore à ce jour son mot d’ordre entre ses mains, qu’elle ne l’a pas encore donné, mais qu’elle n’hésitera pas à le faire en cas de refus du FCC d’écouter le peuple ».
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Plusieurs biens privés ont été vandalisés par ces manifestants, réputés de l’UDPS, qui protestaient contre les 3 propositions de loi initiées par les députés FCC Aubin Minaku et Garry Sakata..
“40 personnes ont été interpellées et 2 individus pris en flagrant délit de pillage avec preuve à l’appui ont été arrêtés. 18 personnes ont été blessées dont 15 policiers et 3 manifestants.” a déploré le chef de la police de Kinshasa, Général Sylvano Kasongo.
Ces derniers ont également attaqué différents immeubles des personnalités du FCC, mercredi 24 juin 2020 à Kinshasa. Au palais du peuple, ils ont de nouveau empêché les députés d’accéder dans la concession de l’hémicycle.
Le FCC qui continue à soutenir que ce sont des militants du parti présidentiel, a affirmé que la plateforme chère à Joseph Kabila réservera des réponses proportionnelles au niveau judiciaire, parlementaire et politique.
Museza Cikuru