Le Cadre de Concertation National de la Société Civile en RDC, dit être préoccupé par la situation politique actuelle. Face aux récents événements liés aux manifestations, déclenchées suite aux propositions des lois sur la réforme de l’appareil judiciaire congolais, Patient Bashombe son président dit comprendre cette «expression populaire», mais déplore les actes de vandalisme, de violence et d’attaques des résidences privées.
Celui-ci qui dit ne pas être contre le dépôt des propositions des lois, «car tel est le rôle des députés», fustige cependant «la célérité avec laquelle ces lois ont été alignées.» Il évoque également «la précipitation avec laquelle l’on traite la nomination des animateurs de la CENI.»
Selon Patient Bashombe, il y a des lois qui touchent directement au social de la population, mais qui ont fait plusieurs mois aux tiroirs du bureau de l’Assemblée Nationale.
«Il s’agit notamment de la loi sur l’accès à l’information, la loi sur la réforme de la CENI, la loi sur la réforme de la loi électorale, la loi sur les tribunaux de commerce. Aussi, nous demandons aux opérateurs politiques de peser leurs actes et leurs déclarations pendant ce moment, pour éviter une gestion par défi qui ne rencontre pas les aspirations profondes de la population. Nous les exhortons à plus de responsabilité.Traitez les problèmes qui ont une incidence directe sur le social de la population, au lieu de nous amener dans les guéguerres politiques.» exhorte-t-il.
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Celui-ci dit retenir que la population veut de plus en plus faire entendre sa voix, pour qu’on la fasse participer dans la conduite du pays. Il demande néanmoins de s’exprimer par des moyens pacifiques et non non-violents.
Pour rappel, des militants réputés de l’UDPS, ont attaqué différents immeubles des personnalités du FCC, mercredi 24 juin 2020 à Kinshasa. Ces derniers, protestaient contre les 3 propositions de loi initiés par les députés FCC Aubin Minaku et Garry Sakata. Au palais du peuple, ces derniers ont de nouveau empêché les députés d’accéder dans la concession de l’hémicycle.
Museza Cikuru