Le Cadre de Concertation National de la Société Civile de la RDC note les efforts encours visant à rétablir un état de droit et la lutte contre la corruption.
Cependant, elle estime que beaucoup d’efforts doivent encore être fournis dans la réforme de la justice car la «justice élève une nation».
«En cette période de fragilité, la paix devrait être recherchée d’une manière particulière et la stabilité des institutions préservée ainsi que la cohésion sociale entre citoyens congolais », lit-on dans un communiqué de presse issu de la réunion des team-leaders des Groupes de Travail Thématique du Cadre de Concertation National de la Société Civile (CCNSC-RDC) ; une réunion qui s’est notamment focalisé sur la gouvernance actuelle en République démocratique du Congo.
Pour le CCNSC, il s’observe que les groupes armés continuent à être très opérationnels et nuisibles, tuant, volant et violant la paisible population civile.
«Le pays reste sous la menace et la convoitise de ses voisins. Le contexte congolais exige que l’Etat encourage particulièrement les initiatives adéquates et les recherches en vue de repenser le processus visant à garantir la paix durable, dans une dimension de riposte social à la COVID19. Au-delà d’une diplomatie active, il faudra renforcer la capacité des services nationaux de sécurité pour des interventions plus professionnelles, mais également envisager la lecture évaluative de la MONUSCO pour éventuellement une réorientation stratégique de ses interventions après plus de vingt ans de présence au pays », appelle la Société Civile.
Par ailleurs, il s’observe de plus en plus une méfiance au sein des institutions politiques de la RDC présageant une crise qui se manifeste notamment par des guéguerres voir des bagarres entre acteurs ou organisations politiques. Et pour la Société Civile de la RDC
«Nous croyons qu’une des solutions devrait être envisagée dans le renouvellement et le rajeunissement mais aussi la moralisation de la classe politique congolaise. En outre, il faudra promouvoir dans la gestion des entreprises publiques une génération nouvelle, à mains propres, porteuse des valeurs et des compétences, issue du peuple, pour une gouvernance rationnelle pouvant bien répondre aux intérêts et besoins du peuple, afin de faire face aux défis d’après COVID19. » écrit son président Patient Bashombe.
Gracieuse Wany S.